Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 17:35

 

Plusieurs lecteurs nous ont réclamé des cartes.

Elles arrivent ! un peu tard, il est vrai, mais pour nous, c'est un rude travail !

TRAVERSEE

 

 UN MOIS DE TRAVERSEE DU HAVRE A BUENOS AIRES

 

Le-Havre-Freetown.png

ESCALES SUR LES COTES AFRICAINES

 

south_america_pol98.jpg

ESCALES SUR LES COTES SUD AMERICAINES

Partager cet article
Repost0
2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 02:14

PETIT TOUR EN URUGUAY


Du 23 au 31 mars

L’Uruguay est un petit pays comparé à ses voisins mais si nous pensions le parcourir en une semaine nous déchantons très vite. Non que les paysages soient très variés et les monuments à visiter très nombreux, mais le pays fait quand même 177500km² et, même en roulant bien, nous ne pourrons pas aller partout.

Nous prenons d’abord la route de Montevideo que nous nous contenterons de voir de la route côtière, sans doute le plus beau côté de cette capitale qui, d’après ce que nous en savons, n’a rien de plus à offrir que beaucoup de grandes villes vues ces derniers temps.

 

   01.JPG       02.JPG

 

   Par contre la côte ravira les amoureux de mer et de plages. Nous allons la suivre jusqu’à Punta del Este d’abord : cette station balnéaire et ses voisines sont des lieux archi-chics et tout y est à l’avenant : villas, magasins…prix ! Ensuite, en prenant la route de Chuy, on trouve quelques villages dits « de pêcheurs » un peu plus authentiques. En ce début d’automne eux sont déjà désertés mais ils sont d’autant plus agréables à parcourir.

 

   03.JPG       04.JPG

                                                           Un bivouac sympa !

 

                05       

 

A partir de Chuy , à la frontière avec le Brésil, nous virons vers l’intérieur par Treinta Tres et Melo. Ici l’eau ne manque pas et le vert domine. Nous avons l’impression d’être en France même si certains détails nous rappellent à la réalité. Les différences entre les paysages qui se succèdent sont peu importantes et concernent le relief et la végétation. Rien d’exotique, à proprement parler, même s’il arrive que des palmiers envahissent les prés. Ceux-ci ont remplacé petit à petit les cultures. Quant au relief, on est passé de la plaine côtière à de molles ondulations puis à un paysage de collines plus nettement marquées. Partout des vaches, beaucoup de vaches ; partout des chevaux, beaucoup de chevaux ; et, bien sûr, s’il y a des vaches et des chevaux, on trouve aussi beaucoup de gauchos. On est à la campagne, quoi…mais à la longue-nous sommes devenus difficiles !-cela est un peu monotone. Mais les Uruguayens compensent par leur accueil, on l’a déjà dit, on le redit.

 

   06.JPG       07.JPG

 

   08.JPG       09.JPG

 Nous irons finalement jusqu’à Tacuarembo où nous amorçons la redescente vers le sud. Nous nous arrêtons au camping municipal où on nous fait cadeau de la nuit avec quelques mots de français en prime. Puis nous nous dirigeons vers le lac Andresito où nous passons une nuit plus ou moins agréable à cause des poids-lourds. Nous y rencontrons un couple d’Italiens de notre âge : il y a quatre ans qu’ils se déplacent en Amérique du Sud après avoir fait toute l’Amérique du Nord, l’Australie et j’en passe… les voyages forment la vieillesse !

Pour nous c’est une partie du périple qui s’achève. Nous regagnons Colonia, agréable vieille ville qui appartint jadis aux Portugais et dont on parcourt avec plaisir les rues pavées bordées de vieilles demeures avant d’assister au coucher de soleil sur le port et sur le Rio de la Plata.Demain, nous traverserons celui-ci pour gagner Buenos- Aires où nous prenons l’avion du retour.

 

   10.JPG       14.JPG

    Les eaux du rio de la Plata            et le port de Colonia.

    rarement très claires... 

    11.JPG       12.JPG

 

                     

                   13.JPG

Pour l’heure, nous allons remiser notre vaillant camping-car : il se reposera lui aussi, espérons-le, bien à l’abri de son  voisin, un énorme truc(k) australien qui a, semble-t-il, participé au dernier Paris-Dakar.

 

                   15.JPG

 

Nous disons donc à bientôt à tous ceux qui ont eu le courage de nous suivre. Nous serons aussi ravis de les retrouver que nous l’avons été de pouvoir faire ce magnifique voyage. 

 

                   16.JPG

 

Partager cet article
Repost0
1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 02:27
DE CORDOBA A COLONIA

Nous sommes sortis du garage pour camping-cars vers 15 heures et nous avons aussitôt pris la route pour faire un maximum de chemin avant la nuit qui, maintenant-nous sommes en automne, ne l’oublions pas !- tombe de plus en plus vite. Finalement, à 8h, nous sommes à bon port puisque en plein cœur de La Francia, un gros bourg paysan où un Français a dû venir traîner ses guêtres au point qu’on lui a donné ce nom. C’est ainsi que l’on a, dans ces pays de forte immigration européenne que sont Argentine, Chili et Uruguay, de nombreuses appellations de lieux qui se réfèrent à l’origine de ceux qui s’y implantèrent : Bella Italia,  Nueva Helvecia,  Alemania,  Estancia Jean Maire, etc

Pas étonnant que cette région ait été choisie par un Français (cf. nos Ardéchois de San Antonio de Arredondo !)Le relief, depuis Cordoba, a un peu changé, à la montagne a succédé la plaine, mais il n’y a pas grand-chose, dans le paysage qui prend même parfois des allures de bocage, non, il n’y a pas grand-chose qui nous sépare de la France à ceci près qu’au lieu de blé on cultive ici du soja ou du sorgho, que de temps en temps un palmier se dresse au milieu d’un champ et que des perroquets colonisent avec leurs immenses nids de branchages un bosquet d’eucalyptus.

 

   P1070783 (Copier)       P1070784--Copier-.JPG

 

   P1070793--Copier-.JPG       P1070800--Copier-.JPG

 

                  P1070888--Copier-.JPG

Et cela continuera ainsi jusqu’à la frontière avec l’Uruguay, à Fray Bentos, de l’autre côté du Rio Uruguay que l’on franchit par un immense pont. Là nous sommes accueillis quasiment à bras ouverts et on nous donne, en insistant bien sur la différence avec l’Argentine,  douze mois de séjour , et pour le camping-car, et pour nous.

 

   P1070804--Copier-.JPG       P1070806--Copier-.JPG

La première impression est donc favorable d’autant plus qu’à Mercedes, la ville suivante, les gens s’empressent, toujours avec le sourire, de nous renseigner sur l’emplacement du camping situé près des ramblas, au bord du Rio Negro. Nous y  sommes très bien accueillis  et nous passons une excellente  nuit avant de prendre la direction de Colonia del Sacramento ,sise plus au sud, juste en face de Buenos-Aires, car nous voulons nous assurer que nous pouvons y laisser notre véhicule quelques mois. Après un petit arrêt au bord du Rio Uruguay, le temps de manger, nous arrivons chez Emilio  en même temps qu’un car de touristes venus s’approvisionner en produits maison et visiter le musée de cet éminent collectionneur qui , en outre, accueille des camping-cars quand leurs propriétaires repartent pour quelque temps au pays. Il y a déjà là  4 véhicules,à côté de parcs à daims et à nandous, on nous confirme que nous pourrons y joindre le nôtre sans problème, dans une semaine, quand nous aurons terminé le petit tour d’Uruguay que nous avons projeté.

 

   P1070808--Copier-.JPG       P1070816--Copier-.JPG

 

                  P1070833 (Copier)

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 02:09

   LA REGION DE CORDOBA


01.JPG       02.JPG       

Le guide Michelin a délibérément, semble-t-il, écarté de ses pages cette ville, la seconde du pays, et les alentours. Peut-être parce que les paysages y ressemblent un peu trop à ceux de chez nous…du moins pour ceux que nous avons contemplés et notamment celui que nous avons eu devant les yeux le temps de notre séjour à san Antonio de Arredondo, auprès de Marie-Claude et Christian, un couple d’Ardéchois qui a eu le coup de cœur pour cette région il y a quatre ans. Ils y ont aménagé une superbe propriété avec piscine et vue sur la sierra où ils proposent des chambres d’hôtes et accueillent éventuellement des camping-cars. Nous sommes arrivés chez eux par des voies détournées, notre GPS nous ayant fait parcourir trente kilomètres de piste inutiles pour y parvenir.

Cette fois encore il s’agit pour nous d’une étape technique car nous aimerions que les problèmes mécaniques de notre véhicule, s’il y en a, soient clairement diagnostiqués et réglés. En outre, on nous a dit qu’existait à Cordoba un réparateur de cellules de camping-cars et il y a quelques problèmes à résoudre de ce côté-là aussi.

Nous en profitons néanmoins pour nous intéresser aux curiosités du coin, en particulier aux vestiges des estancias que les jésuites avaient développées dans cette région où ils formaient véritablement une colonie dans la colonie…ce qui leur valut d’être expulsés ! Après l’estancia de Santa Catalina au nord et celle d’Alta Gracia au sud, la Manzana Jesuitica de Cordoba illustre bien la puissance qu’ils avaient acquise. L’Université qu’ils y avaient créée est encore l’une des plus importantes d’Amérique du Sud.

 

   03.JPG       05.JPG

 

             04.JPG

 

   06.JPG       07.JPG

Mais, sorti des églises et des monastères, Cordoba se réduit à une grande ville bruyante et animée (sauf à l’heure de la sacro-sainte sieste !) et ses environs, à part les sierras que nous n’avons pas eu le temps d’explorer suffisamment à cause du brouillard, donnent l’impression du déjà vu…en Europe !

 

   08.JPG      09.JPG

 

   10.JPG       11.JPG

 

   12.JPG       13.JPG

 

   14.JPG       15.JPG

     Une spécialité d'Amérique du Sud: les queues, pour attendre le bus,

                                 devant les banques...

Ceci dit l’étape aura été en tout profitable , même si nous n’avons pas assez profité du domaine de Marie-Claude et Christian. Le garagiste de celui-ci nous a rassurés sur l’état de notre véhicule qui, selon lui, ne présente pour l’heure aucun problème côté freins et côté roues. Par ailleurs Marie-Claude nous a imprimé nos billets d’avion. Enfin nous avons fait connaissance avec le seul grand concessionnaire, fabricant et réparateur de camping-car d’Argentine chez qui nous avons passé un peu plus d’une demi-journée mais sans regret car non seulement ses employés se sont montrés très efficaces pour nous réparer porte de salle de bain, coffre et frigidaire mais encore nous avons découvert un très intéressant atelier artisanal où l’on déborde d’activité et d’ingéniosité. 

 

   16.JPG       17.JPG

Partager cet article
Repost0
1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 01:41

 

DE SALTA A CORDOBA

Après Salta, notre descente vers le sud nous conduit, à travers la Quebrada de Las Conchas aux reliefs modelés par l’érosion, jusqu’à Cafayate, une commune viticole célèbre par son cépage de montagne qui donne un vin blanc typiquement argentin, le Torrontès.

 

   P1070492--Copier-.JPG       P1070518--Copier-.JPG

 

                   P1070529--Copier-.JPG

 

   P1070542--Copier-.JPG       P1070544--Copier-.JPG

 

   

 Mais Cafayate offre plus à boire qu’à voir et nous n’y resterons pas, préférant gagner le site de Quilmes : il s’agit des vestiges d’une ancienne et importante cité que les indiens Diaguitas considèrent comme un sanctuaire indigène et qu’ils gèrent en communauté. Nous y sommes très bien accueillis et par les indigènes qui nous donnent le droit d’y passer la nuit et par une colonie de perroquets qui, après avoir beaucoup criaillé, nous autorise à dormir en paix. Nous sommes ainsi à pied d’œuvre le lendemain pour visiter ce site que notre guide nous présente comme un Machu-Pichu tout en relativisant avec un  petit sourire. Le fait est, cependant, que l’étagement des constructions qui ont pu être reconstituées en impose à l’esprit et à l’imagination d’autant que la plus grande partie des ruines restent ensevelies, veillées jour et nuit par des cactus- candélabres.

 

                                   P1070572--Copier-.JPG

 

           P1070560--Copier-.JPG          P1070568--Copier-.JPG

    

       P1070550--Copier-.JPG       P1070555--Copier-.JPG

Nous retrouverons cette coexistence harmonieuse de la pierre et du végétal  mêlée à toute une symbolique indigène au musée de la Pachamama, à Amaicha del Valle. Hector Cruz, un artiste peintre, sculpteur et décorateur, y a dressé un monument original et moderne à la déesse Terre-Mère.

 

                    P1070613--Copier-.JPG

 

   P1070608--Copier-.JPG       P1070610--Copier-.JPG

 

   P1070611--Copier-.JPG       P1070615--Copier-.JPG

 

   

A Quilmes et à Amaicha, nous étions encore dans le Noroeste que nous avions fréquenté ces derniers temps (montagnes arides, cactus, oasis…), mais à partir de là tout va changer et très, très vite au point qu’en l’espace d’un peu plus de cent kilomètres nous allons assister à d’impressionnantes transformations du climat et de la végétation.

Cela commence avec la montée, après Amaicha, du col de l’Enfernillo : le brouillard nous (sur)prend au milieu des cactus et nous allons littéralement basculer dans un  autre monde pour nous retrouver, du côté de Tafi del Valle…en pleine montagne à vaches : comme on passerait, pour ceux qui connaissent, de la Kabylie au Cantal !

 

   P1070626--Copier-.JPG       P1070627--Copier-.JPG

Et ce n’est pas fini car, après une délicieuse nuit dans l’herbe tendre au milieu des vaches, nous reprenons la route pour entrer à nouveau dans une zone de brume mais cette fois pour nous retrouver en pleine végétation tropicale : grands arbres dégoulinants de lianes et envahis de plantes épiphytes, sous-bois impénétrables, orchidées et autres fleurs exotiques. Cela va durer jusqu’à la plaine et à la région de Tucuman où la forêt s’assagira pour laisser place à des champs de canne à sucre avec ici et là des bananiers et des orangers. Puis progressivement l’on reviendra à la pampa arborée.

 

   P1070633--Copier-.JPG       P1070652--Copier-.JPG

 

   P1070662--Copier-.JPG       P1070673--Copier-.JPG

Certains disent qu’il n’y a qu’en Argentine qu’on peut connaître de tels dépaysements : on veut bien les croire !

Partager cet article
Repost0
22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 02:50

 

 De Tilcara à Salta


                   06 (Copier)

   

   05--Copier-.JPG       07--Copier-.JPG

 

   04--Copier-.JPG       03--Copier-.JPG

 

   02--Copier-.JPG       01--Copier-.JPG

          A l'heure de la sieste !              La France est bien présente.        

Puis en route pour « Salta la linda », Salta la belle, avec en fin de parcours une autoroute : on n’avait pas vu ça depuis la Panam chilienne ! Mais, en définitive, Salta ne nous aura pas éblouis. Il y faisait une chaleur éprouvante, le seul camping de la ville était fermé et nous avons dû passer la nuit à côté d’une station-service au bord d’une avenue très fréquentée. En plus, avant de la visiter, nous avons passé la matinée dans un  garage Fiat où , en plus d’une vidange et du changement des filtres, nous avions demandé un contrôle de toute la mécanique en vue d’éventuelles réparations. Mais, la vidange faite, après un vague examen du véhicule, on nous a conseillé d’aller dans un garage IVECO  pour en savoir plus. Donc un coup pour rien, sauf qu’il semblerait que notre camping-car ait du jeu dans les rotules…On verra à Cordoba …mais l’image de Salta en a pris un coup par ricochet. On peut le regretter car le centre de la ville, de style plutôt hispanique, nous aurait peut-être séduit en d’autres circonstances.

 

   08--Copier-.JPG       09--Copier-.JPG

 

   10--Copier-.JPG       13--Copier-.JPG

 

   11--Copier-.JPG       12--Copier-.JPG

Nous nous sommes rattrapés …et rafraîchis en faisant un saut (par un col de 3000m) jusqu’à Cachi. La route qui y mène grimpe en lacets serrés au milieu de massifs où le rouge et le vert  présentent de somptueux contrastes. Les pentes en sont peuplées de cactus-candélabres aussi hauts que des arbres mais on y trouve aussi des zones herbeuses où broutent des ânes « sauvages »(dixit le guide Michelin.)

 

   14--2---Copier-.JPG       14--Copier-.JPG

 

   15--Copier-.JPG       16--Copier-.JPG

 

 Quant à Cachi, voilà un beau village de caractère avec ses maisons chaulées, ses arcades, ses patios, ses grilles forgées…Pour les amateurs, un petit air d’Andalousie…

 

                    17 (Copier)

                       Un choeur avec une curieuse animation !

                                              

 

 

Partager cet article
Repost0
22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 01:59

 

Du 7 au 9 mars

 

Après Susques, la route se déroule en altitude croisant des salars en ce moment plus ou moins sous l’eau, et notamment les Salinas Grandes qui sont exploitées et où le sel sert même pour les constructions.

 

   01       02.JPG

 

    03       04.JPG

 

   05.JPG       06.JPG

La fin de la descente du Paso de Jama vaut autant pour son côté périlleux que pour son pittoresque avec un premier aperçu de ce qui fait la beauté de toute cette région de la Quebrada de Humauaca, à savoir des roches présentant des jeux de couleurs absolument admirables .Ce pendant nous nous contenterons, pour l’heure, de visiter Pumamarca  : redoutant la panne sèche, nous décidons d’aller nous approvisionner  sans plus tarder à San Salvador de Jujuy dans la vallée. A noter que le contraste est saisissant entre celle-ci, toute verte, et les régions steppiques de la puna que nous avons traversées précédemment. Ceci dit il nous faudra faire quatre stations dans des conditions de circulation urbaine auxquelles nous n’étions plus habitués  avant de trouver du carburant : le problème est assez courant en  Argentine !

 

   07       08.JPG

 

               09.JPG

 

   10       11.JPG

 

 

 Le plein fait et une nuit passée à Yala dans un agréable camping, nous repartons vers le nord pour profiter pleinement cette fois des paysages de la Quebrada. Première étape :   Maimara  où on annonce clairement la couleur : le site est connu pour sa « palette du peintre », un bel ensemble de plissements qui vous déclinent quasiment toutes les teintes de l’arc-en-ciel. Pour ceux qui chicaneraient, on dira que le bleu est dans le ciel…et le reste dans les fleurs artificielles du  très hospitalier cimetière.

 

                  13

 

   12.JPG       14.JPG       

 

      Nous nous arrêterons ensuite à Uquia dont l’église abrite un beau rétable et des peintures inspirées de l’école de Cuzco( mais interdiction de photographier !)et nous arrivons à Humauaca après être passé pour la énième fois par le Tropique du Capricorne. Encore un  haut lieu touristique avec sa cathédrale, son cabildo (hôtel de ville), son monument de l’Indépendance. Au retour nous nous posons à Tilcara, méchant camping mais agréable bourg que domine un pukara (un…une.. on ne sait pas !) , restauré, celui-ci, ce qui permet de mieux se rendre compte de ce qu’étaient ces villages fortifiés  d’avant l’époque incaïque.

 

   16.JPG       17       

 

   18.JPG       19.JPG

 

                 15

 

   20.JPG       21.JPG

 

   22.JPG       23

 

   24.JPG       25.JPG

 

Partager cet article
Repost0
22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 01:29

 DE SAN PEDRO A SUSQUES

 

De San Pedro nous prenons maintenant la route du Paso de Jama pour retourner en Argentine, encore une route merveilleuse avec d’abord une vue de plus en plus belle sur le volcan    Licancabur         trônant au-dessus des monts environnants puis un  aperçu du Lac Vert situé de l’autre côté de la frontière, en Bolivie . De temps en temps, sur la chaussée, quelques lamas généralement peu farouches, puis, plus loin, plus haut , des vigognes. Celles-ci, plus sauvages, ne se rencontrent guère qu’en altitude. Or, la route passe à 4000m par une zone d’eau et de verdure qu’elles fréquentent avec des flamants roses. Nous allons pouvoir les contempler à loisir dans leur milieu naturel et dans un paysage édénique .

 

   01.JPG       02.JPG

 

   03.JPG       04.JPG

 

                 05.JPG

 

   06.JPG       07.JPG

 

   08.JPG       09.JPG

   L'orage gronde; il nous rattrapera à Susques !

Ensuite passage à la frontière argentine où-on nous avait  prévenus- on ne nous accorde plus que 3 mois au lieu de 8 pour le séjour du véhicule. Nous demandons des explications, on nous répond que si nous voulons 8 mois nous n’avons qu’à rentrer en Argentine par l’Uruguay. Allez comprendre ! En  tout cas, nous allons sans doute suivre le conseil, à moins que nous ne laissions carrément  notre camping-car en Uruguay . Pour l’heure, ce n’est pas notre principal souci. Nous nous inquiétons davantage de ne pas trouver d’essence à la première station argentine, celle de Susques, car le plein fait au Chili risque de ne pas suffire pour atteindre la suivante. De plus le temps se gâte sérieusement… Finalement nous restons à Susques où nous nous installons près d’un complexe touristique avec restaurant, wi-fi et tout : heureuse initiative car un véritable déluge ne va pas tarder à s’abattre ! Initiative doublement heureuse car le lendemain nous découvrirons dans ce pauvre bourg montagnard aux rues embourbées un amour de petite église.

 

   10.JPG       11.JPG

 

   12.JPG       13.JPG

 

   14.JPG       15.JPG

 

   16.JPG       17.JPG

  

Partager cet article
Repost0
20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 01:03

 

                            01-copie-1.JPG

Si nous ne sommes pas enthousiasmés par l’église de San Pedro malheureusement endommagée par les récentes pluies, nous allons tout de même trouver, aux alentours, de quoi faire notre bonheur. Il y aura d’abord ces fameux geysers que nous désespérions de voir un jour et que nous irons découvrir en 4x4 en recourant aux services d’une agence : départ à 4h du matin, arrivée dans le froid à 4300m d’altitude ; les geysers aiment ça, le froid, soi-disant que ça leur donne de l’énergie. Ceux-ci nous ont paru un peu raplapla mais dans l’ensemble toutes les manifestions volcanique auxquelles nous avons assistées, sans être spectaculaires, valaient le déplacement.

 

   01--2-.JPG       02-copie-1.JPG

 

   03-copie-1.JPG       05-copie-1.JPG

 

     06-copie-1.JPG           04-copie-1.JPG

 

                                                  07-copie-1.JPG

 

       08-copie-1.JPG       09-copie-1.JPG

                                                        Elle est bonne, la piste !


                                                10-copie-1.JPG

 

De même pour cet après-midi passé jusqu’au crépuscule à découvrir, après la saharienne vallée de la Mort, notre énième vallée de la Lune avec cette fois, pour conférer plus d’originalité au paysage, des dunes de sable et des étendues de sel se mariant aux arêtes rocheuses. Dommage que nous n’ayons pas eu un beau coucher de soleil là-dessus, c’eût été, comme on dit, « génial ».


   11-copie-1       12-copie-1.JPG

 

   13-copie-1.JPG       14-copie-1.JPG

 

                 16-copie-1.JPG

 

   Il faut enfin parler du salar et de ses lagunes. Celles-ci sont fréquentées par différentes espèces locales de flamants roses qui viennent s’y nourrir de crevettes et par des baigneurs qui ont la flemme de nager : comme dans la Mer Morte, il suffit ici, vu la quantité de sel dans l’eau, de s’allonger et de se laisser porter.

 

                               17

 

   18.JPG       19.JPG

 

                15-copie-1.JPG

                                         A BIENTOT !  


 

Partager cet article
Repost0
19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 17:23


Du 4 au 6 mars

 


Avant de nous diriger sur San Pedro de Atacama , nous explorons mais en vain les voies qui pourraient nous mener jusqu’aux geysers d’El Tatio depuis Calama : des pluies et des neiges abondantes se sont abattues sur les sommets de la Cordillère provoquant la crue de nombreux rios et le ravinement des pistes. A défaut ce sera pour nous  l’occasion de découvrir de beaux villages de montagne ( à 4000 m ) peuplés d’indiens atacamenos  comme Ayquina ou Toconce .  A vrai dire,  si « la montagne est belle » ici aussi les jeunes sont partis gagner leur vie ailleurs : l’on ne croise pas grand monde dans les ruelles et il est loin le temps où le Pucara de Turi dressait ses fières murailles sur le chemin de l’Inca.


   01.JPG       02.JPG

 

   03.JPG       04.JPG

 

   05.JPG       06.JPG

 

   07--2-.JPG       07.JPG

 

   08.JPG       09.JPG

Pour finir, nous décidons de gagner San Pedro. Et là, tout change : cette oasis que flanque le salar d’Atacama avec en toile de fond des monts enneigés et le splendide cône du Licancabur, semble être devenue une destination « tendance » comme en son temps Katmandou. Ses ruelles poussiéreuses, étroites et pleines de trous voient converger  des quatre coins de la planète tout un monde de jeunes qui, à pied, à cheval ou à vélo, les sillonnent sans qu’on sache trop pourquoi ils ont choisi ce lieu plutôt qu’un autre . Les Français ne sont pas en reste et c’est  une aimable Lilloise qui a posé ses valises ici qui nous aide à trouver, après mille et un détours infructueux, la station d’essence.

 

                 10.JPG

 

   11.JPG       12.JPG

 

   13.JPG       14.JPG

 

   15.JPG       16.JPG

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Vers de nouveaux horizons...
  • : Nous en avons rêvé longtemps.L'heure est venue de concrétiser ce rêve .Après avoir parcouru l' Europe avec notre camping car,il est temps de partir à la découverte d'autres continents, à commencer par l'Amérique. Mais nous ne voudrions pas être seuls à faire ce beau voyage.Ce blog est une invitation, pour tous ceux que nous aimons et connaissons, à y participer. Tous les amateurs de dépaysements sont bien sûr les bienvenus à nos côtés .
  • Contact

Profil

  • bernard et gisèle

Recherche

Archives

Catégories