PETIT TOUR EN URUGUAY
Du 23 au 31 mars
L’Uruguay est un petit pays comparé à ses voisins mais si nous pensions le parcourir en une semaine nous déchantons très vite. Non que les paysages soient très variés et les monuments à visiter très nombreux, mais le pays fait quand même 177500km² et, même en roulant bien, nous ne pourrons pas aller partout.
Nous prenons d’abord la route de Montevideo que nous nous contenterons de voir de la route côtière, sans doute le plus beau côté de cette capitale qui, d’après ce que nous en savons, n’a rien de plus à offrir que beaucoup de grandes villes vues ces derniers temps.
Par contre la côte ravira les amoureux de mer et de plages. Nous allons la suivre jusqu’à Punta del Este d’abord : cette station balnéaire et ses voisines sont des lieux archi-chics et tout y est à l’avenant : villas, magasins…prix ! Ensuite, en prenant la route de Chuy, on trouve quelques villages dits « de pêcheurs » un peu plus authentiques. En ce début d’automne eux sont déjà désertés mais ils sont d’autant plus agréables à parcourir.
Un bivouac sympa !
A partir de Chuy , à la frontière avec le Brésil, nous virons vers l’intérieur par Treinta Tres et Melo. Ici l’eau ne manque pas et le vert domine. Nous avons l’impression d’être en France même si certains détails nous rappellent à la réalité. Les différences entre les paysages qui se succèdent sont peu importantes et concernent le relief et la végétation. Rien d’exotique, à proprement parler, même s’il arrive que des palmiers envahissent les prés. Ceux-ci ont remplacé petit à petit les cultures. Quant au relief, on est passé de la plaine côtière à de molles ondulations puis à un paysage de collines plus nettement marquées. Partout des vaches, beaucoup de vaches ; partout des chevaux, beaucoup de chevaux ; et, bien sûr, s’il y a des vaches et des chevaux, on trouve aussi beaucoup de gauchos. On est à la campagne, quoi…mais à la longue-nous sommes devenus difficiles !-cela est un peu monotone. Mais les Uruguayens compensent par leur accueil, on l’a déjà dit, on le redit.
Nous irons finalement jusqu’à Tacuarembo où nous amorçons la redescente vers le sud. Nous nous arrêtons au camping municipal où on nous fait cadeau de la nuit avec quelques mots de français en prime. Puis nous nous dirigeons vers le lac Andresito où nous passons une nuit plus ou moins agréable à cause des poids-lourds. Nous y rencontrons un couple d’Italiens de notre âge : il y a quatre ans qu’ils se déplacent en Amérique du Sud après avoir fait toute l’Amérique du Nord, l’Australie et j’en passe… les voyages forment la vieillesse !
Pour nous c’est une partie du périple qui s’achève. Nous regagnons Colonia, agréable vieille ville qui appartint jadis aux Portugais et dont on parcourt avec plaisir les rues pavées bordées de vieilles demeures avant d’assister au coucher de soleil sur le port et sur le Rio de la Plata.Demain, nous traverserons celui-ci pour gagner Buenos- Aires où nous prenons l’avion du retour.
Les eaux du rio de la Plata et le port de Colonia.
rarement très claires...
Pour l’heure, nous allons remiser notre vaillant camping-car : il se reposera lui aussi, espérons-le, bien à l’abri de son voisin, un énorme truc(k) australien qui a, semble-t-il, participé au dernier Paris-Dakar.
Nous disons donc à bientôt à tous ceux qui ont eu le courage de nous suivre. Nous serons aussi ravis de les retrouver que nous l’avons été de pouvoir faire ce magnifique voyage.