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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 16:48

 

NOS DERNIERS JOURS SUR LE CONTINENT SUD-AMERICAIN ( du I8 au 29 avril )

 

Ces derniers temps se sont passés à préparer le départ du camping-car et, bien entendu, le nôtre , ce qui ne nous a pas empêchés de goûter  jusqu’au bout aux charmes de l’Argentine.

Nous avons pu ainsi nous familiariser davantage avec Tigre, visiter son Port aux fruits où aboutissent  les bateaux chargés de grumes et découvrir le delta, entre autre la zone de Tres Bocas , avec ses alignements de pontons et de belles demeures .

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Station fluviale de Tigre

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                            Petits canaux de Tres Bocas

 

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                                                                                Si,si,nous sommes toujours en Argentine ! 


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                                    Une belle sorcière pour Agnès

Nous avons aussi profité de la lancha qui se rend chaque matin à Buenos Aires pour y trouver  un hôtel  où déposer nos bagages et où séjourner après avoir livré notre véhicule à Zarate.

Cette livraison a eu lieu le 26, comme prévu. La veille, nous avions pris, non sans une pointe de regret ,congé de Béatriz et d’Angel.

 

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Mais il était dit que nous aurions une fois de plus à apprécier  l’hospitalité argentine .  En effet, arrivés à Zarate, alors que nous déjeunons   au bord du Parana, voilà que  survient Martin. Il a lui aussi un camping-car qu’il a fait aménager, qui se trouve au Club nautique situé non loin de là et qu’il se propose de nous montrer. Martin n’est pas un inconnu pour Gisèle qui a l’habitude de consulter les blogs : il a en effet accueilli d’autres camping-caristes qui ont gardé de lui un excellent souvenir .  Ce sera aussi notre cas car nous allons passer le reste de l’après-midi en sa compagnie .

 

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 Le soir, alors que nous sommes à l’hôtel , autre rencontre, celle de Jos et Philippe , un couple belge qui a eu moins de chance que nous et dont le véhicule est tombé en panne du côté de Santiago del Estero, à 1000km d’ici : il a fallu le transporter jusqu’à Zarate sur une plateforme . Nous mesurons la chance que nous avons eue de pouvoir réaliser ce voyage sans rencontrer de gros problèmes et ce n’est pas sans émotions que nous laissons le lendemain matin notre brave camping-car sur le port. Pourvu qu’il n’ait pas trop à souffrir de la traversée et que nous le retrouvions dans un  mois à Anvers aussi fringant qu’il l’ a été tout au long de ce périple !

Pour nous, il nous reste trois jours à attendre à Buenos- Aires, dans un hôtel datant de la belle époque, avant  de prendre l’ avion; trois jours qui nous offrent  l’occasion de découvrir d’autres lieux de la capitale mais également de retourner voir ceux qui nous avaient séduits précédemment, en particulier San Telmo et son marché que nous parcourons pour la énième fois avec toujours autant de plaisir.

 

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                               L'intérieur de notre hôtel

 

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Buenos Aires est immense, avec des quartiers très différents: Puerto Madero, el centro, Barracas, Recoleta ...et en dessous San Telmo :

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                                     Le splendide opéra Colon

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                      Et bien sûr, une petite séquence tango...

 

Mais tout a une fin et nous voici maintenant, nous aussi, sur le départ.  Le soleil se couche sur les quais de Buenos Aires , dans vingt-quatre heures nous aurons retrouvé la  France…

 

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 14:21

SUR LES BERGES DU RIO LUJAN ( du 2  au18avril )

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Que de chemin parcouru depuis notre rentrée en Argentine ! Nous en avons absorbé, des kilomètres de goudron et de pampa avant de retrouver Buenos Aires, notre point de départ il y a un an et demi ! La boucle est bouclée, est-on tenté de dire ; en fait, il suffit de regarder le tracé de nos déambulations pour se rendre compte que nous n’avons cessé de boucler des boucles ces derniers temps, d’où un bel entrelacs de routes qui, cependant, nous laissait quelque peu insatisfaits. A tout cela il manquait la dimension humaine, des rapports plus étroits et plus authentiques avec les gens que nous croisions.

Eh bien ! cela nous a été accordé, ces derniers temps, comme la cerise sur le gâteau.

A Baigorria, près de Rosario, alors que nous étions sous le coup d’une panne temporaire du camping car- problèmes d’injection !- il y a d’abord eu la rencontre et l’invitation inattendue de Juan à venir nous installer chez lui, le camping du coin étant fermé. Accueillis à bras ouverts, nous avons passé une inoubliable soirée avec lui et son épouse, Natalia (sans oublier leur chien, Podro !) échangeant sur tout un peu, en anglais et en espagnol. Ils sont en plein déménagement, ayant fait construire non loin de là, dans ce quartier résidenciel , une nouvelle maison qui sera bientôt achevée et qu’ils nous font visiter avec fierté. Ils nous parlent de leur passion pour le bateau mais aussi de leurs projets, de la façon dont ils vivent la réalité argentine actuelle, de la politique en général. Et tout cela, bien sûr, autour d’un asado arrosé d’excellent vin !

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Puis c’est au tour de Julio de nous surprendre par sa gentillesse. Certes nous l’avons dépanné sur le parking du Buquebus,  à Buenos-Aires, alors qu’il rentrait du Brésil avec son patron : il avait crevé et nous ne pouvions faire moins, nous qui avions été secourus dans de telles circonstances par des gens sympa au Pérou, que de rendre la pareille. Nous en avons été doublement remercié. Apprenant que nous nous rendions ensuite au camping « L’Hirondelle » à Tigre, Julio, qui habite tout près de là et qui nous avait déjà offert des fruits pour le service , est venu nous y rendre visite avec son épouse qui, pour l’occasion, avait confectionné un énorme gâteau. Du coup, autre soirée mémorable en leur compagnie et celle de Béatriz et Angel, les propriétaires du petit camping.

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Et depuis, nous coulons des jours paisibles chez ceux-ci ; un peu plus âgés que nous ils sont aux petits soins avec tous les voyageurs qui viennent y faire escale . Nous regardons la vie couler « tranquillo » le long des rives du rio Lujan, en plein delta du Parana, en attendant l’heure de livrer le camping car pour son embarquement (le 26). Cela dure depuis une semaine et nous nous nous sommes accoutumés au rythme routinier de la journée ponctué par le passage des bateaux.

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 PONTONS.JPG MADRID

 

Le lieu ne manque d’ailleurs pas de poésie, raison pour laquelle, sans doute, l’un d’eux est  venu s’échouer, il y a quelques années, juste à côté du ponton du camping, sous les saules pleureurs qui, en ce début d’automne, déversent une pluie de feuilles tout alentour. Bernard pêche( despoissons-chats surtout !) tandis que Gisèle fait le ménage…ou la conversation (en castillan !) avec Béatriz ; on va de temps en temps à Tigre ou à Buenos Aires par le bateau, une « lancha » :ici, tout (ou presque) se fait en bateau, même le transport scolaire.

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                                                 (Admirez les moustaches)

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                     Bernard prend la lancha pour aller faire les courses.

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                           Et maintenant, le depart pour l´ecole.

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Ces jours-ci, de jeunes Français sont venus faire diversion. A bord d’un  Laïka, mais plus grand que le nôtre, Carine, François et leurs deux enfants entreprennent à leur tour de visiter l’Amérique du Sud . En conversant avec eux et en leur refilant quelques tuyaux, nous avions un peu l’impression de passer le relais

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 02:09

   LA REGION DE CORDOBA


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Le guide Michelin a délibérément, semble-t-il, écarté de ses pages cette ville, la seconde du pays, et les alentours. Peut-être parce que les paysages y ressemblent un peu trop à ceux de chez nous…du moins pour ceux que nous avons contemplés et notamment celui que nous avons eu devant les yeux le temps de notre séjour à san Antonio de Arredondo, auprès de Marie-Claude et Christian, un couple d’Ardéchois qui a eu le coup de cœur pour cette région il y a quatre ans. Ils y ont aménagé une superbe propriété avec piscine et vue sur la sierra où ils proposent des chambres d’hôtes et accueillent éventuellement des camping-cars. Nous sommes arrivés chez eux par des voies détournées, notre GPS nous ayant fait parcourir trente kilomètres de piste inutiles pour y parvenir.

Cette fois encore il s’agit pour nous d’une étape technique car nous aimerions que les problèmes mécaniques de notre véhicule, s’il y en a, soient clairement diagnostiqués et réglés. En outre, on nous a dit qu’existait à Cordoba un réparateur de cellules de camping-cars et il y a quelques problèmes à résoudre de ce côté-là aussi.

Nous en profitons néanmoins pour nous intéresser aux curiosités du coin, en particulier aux vestiges des estancias que les jésuites avaient développées dans cette région où ils formaient véritablement une colonie dans la colonie…ce qui leur valut d’être expulsés ! Après l’estancia de Santa Catalina au nord et celle d’Alta Gracia au sud, la Manzana Jesuitica de Cordoba illustre bien la puissance qu’ils avaient acquise. L’Université qu’ils y avaient créée est encore l’une des plus importantes d’Amérique du Sud.

 

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Mais, sorti des églises et des monastères, Cordoba se réduit à une grande ville bruyante et animée (sauf à l’heure de la sacro-sainte sieste !) et ses environs, à part les sierras que nous n’avons pas eu le temps d’explorer suffisamment à cause du brouillard, donnent l’impression du déjà vu…en Europe !

 

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     Une spécialité d'Amérique du Sud: les queues, pour attendre le bus,

                                 devant les banques...

Ceci dit l’étape aura été en tout profitable , même si nous n’avons pas assez profité du domaine de Marie-Claude et Christian. Le garagiste de celui-ci nous a rassurés sur l’état de notre véhicule qui, selon lui, ne présente pour l’heure aucun problème côté freins et côté roues. Par ailleurs Marie-Claude nous a imprimé nos billets d’avion. Enfin nous avons fait connaissance avec le seul grand concessionnaire, fabricant et réparateur de camping-car d’Argentine chez qui nous avons passé un peu plus d’une demi-journée mais sans regret car non seulement ses employés se sont montrés très efficaces pour nous réparer porte de salle de bain, coffre et frigidaire mais encore nous avons découvert un très intéressant atelier artisanal où l’on déborde d’activité et d’ingéniosité. 

 

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 01:41

 

DE SALTA A CORDOBA

Après Salta, notre descente vers le sud nous conduit, à travers la Quebrada de Las Conchas aux reliefs modelés par l’érosion, jusqu’à Cafayate, une commune viticole célèbre par son cépage de montagne qui donne un vin blanc typiquement argentin, le Torrontès.

 

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 Mais Cafayate offre plus à boire qu’à voir et nous n’y resterons pas, préférant gagner le site de Quilmes : il s’agit des vestiges d’une ancienne et importante cité que les indiens Diaguitas considèrent comme un sanctuaire indigène et qu’ils gèrent en communauté. Nous y sommes très bien accueillis et par les indigènes qui nous donnent le droit d’y passer la nuit et par une colonie de perroquets qui, après avoir beaucoup criaillé, nous autorise à dormir en paix. Nous sommes ainsi à pied d’œuvre le lendemain pour visiter ce site que notre guide nous présente comme un Machu-Pichu tout en relativisant avec un  petit sourire. Le fait est, cependant, que l’étagement des constructions qui ont pu être reconstituées en impose à l’esprit et à l’imagination d’autant que la plus grande partie des ruines restent ensevelies, veillées jour et nuit par des cactus- candélabres.

 

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Nous retrouverons cette coexistence harmonieuse de la pierre et du végétal  mêlée à toute une symbolique indigène au musée de la Pachamama, à Amaicha del Valle. Hector Cruz, un artiste peintre, sculpteur et décorateur, y a dressé un monument original et moderne à la déesse Terre-Mère.

 

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A Quilmes et à Amaicha, nous étions encore dans le Noroeste que nous avions fréquenté ces derniers temps (montagnes arides, cactus, oasis…), mais à partir de là tout va changer et très, très vite au point qu’en l’espace d’un peu plus de cent kilomètres nous allons assister à d’impressionnantes transformations du climat et de la végétation.

Cela commence avec la montée, après Amaicha, du col de l’Enfernillo : le brouillard nous (sur)prend au milieu des cactus et nous allons littéralement basculer dans un  autre monde pour nous retrouver, du côté de Tafi del Valle…en pleine montagne à vaches : comme on passerait, pour ceux qui connaissent, de la Kabylie au Cantal !

 

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Et ce n’est pas fini car, après une délicieuse nuit dans l’herbe tendre au milieu des vaches, nous reprenons la route pour entrer à nouveau dans une zone de brume mais cette fois pour nous retrouver en pleine végétation tropicale : grands arbres dégoulinants de lianes et envahis de plantes épiphytes, sous-bois impénétrables, orchidées et autres fleurs exotiques. Cela va durer jusqu’à la plaine et à la région de Tucuman où la forêt s’assagira pour laisser place à des champs de canne à sucre avec ici et là des bananiers et des orangers. Puis progressivement l’on reviendra à la pampa arborée.

 

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Certains disent qu’il n’y a qu’en Argentine qu’on peut connaître de tels dépaysements : on veut bien les croire !

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 02:50

 

 De Tilcara à Salta


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          A l'heure de la sieste !              La France est bien présente.        

Puis en route pour « Salta la linda », Salta la belle, avec en fin de parcours une autoroute : on n’avait pas vu ça depuis la Panam chilienne ! Mais, en définitive, Salta ne nous aura pas éblouis. Il y faisait une chaleur éprouvante, le seul camping de la ville était fermé et nous avons dû passer la nuit à côté d’une station-service au bord d’une avenue très fréquentée. En plus, avant de la visiter, nous avons passé la matinée dans un  garage Fiat où , en plus d’une vidange et du changement des filtres, nous avions demandé un contrôle de toute la mécanique en vue d’éventuelles réparations. Mais, la vidange faite, après un vague examen du véhicule, on nous a conseillé d’aller dans un garage IVECO  pour en savoir plus. Donc un coup pour rien, sauf qu’il semblerait que notre camping-car ait du jeu dans les rotules…On verra à Cordoba …mais l’image de Salta en a pris un coup par ricochet. On peut le regretter car le centre de la ville, de style plutôt hispanique, nous aurait peut-être séduit en d’autres circonstances.

 

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Nous nous sommes rattrapés …et rafraîchis en faisant un saut (par un col de 3000m) jusqu’à Cachi. La route qui y mène grimpe en lacets serrés au milieu de massifs où le rouge et le vert  présentent de somptueux contrastes. Les pentes en sont peuplées de cactus-candélabres aussi hauts que des arbres mais on y trouve aussi des zones herbeuses où broutent des ânes « sauvages »(dixit le guide Michelin.)

 

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 Quant à Cachi, voilà un beau village de caractère avec ses maisons chaulées, ses arcades, ses patios, ses grilles forgées…Pour les amateurs, un petit air d’Andalousie…

 

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                       Un choeur avec une curieuse animation !

                                              

 

 

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 01:59

 

Du 7 au 9 mars

 

Après Susques, la route se déroule en altitude croisant des salars en ce moment plus ou moins sous l’eau, et notamment les Salinas Grandes qui sont exploitées et où le sel sert même pour les constructions.

 

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La fin de la descente du Paso de Jama vaut autant pour son côté périlleux que pour son pittoresque avec un premier aperçu de ce qui fait la beauté de toute cette région de la Quebrada de Humauaca, à savoir des roches présentant des jeux de couleurs absolument admirables .Ce pendant nous nous contenterons, pour l’heure, de visiter Pumamarca  : redoutant la panne sèche, nous décidons d’aller nous approvisionner  sans plus tarder à San Salvador de Jujuy dans la vallée. A noter que le contraste est saisissant entre celle-ci, toute verte, et les régions steppiques de la puna que nous avons traversées précédemment. Ceci dit il nous faudra faire quatre stations dans des conditions de circulation urbaine auxquelles nous n’étions plus habitués  avant de trouver du carburant : le problème est assez courant en  Argentine !

 

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 Le plein fait et une nuit passée à Yala dans un agréable camping, nous repartons vers le nord pour profiter pleinement cette fois des paysages de la Quebrada. Première étape :   Maimara  où on annonce clairement la couleur : le site est connu pour sa « palette du peintre », un bel ensemble de plissements qui vous déclinent quasiment toutes les teintes de l’arc-en-ciel. Pour ceux qui chicaneraient, on dira que le bleu est dans le ciel…et le reste dans les fleurs artificielles du  très hospitalier cimetière.

 

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      Nous nous arrêterons ensuite à Uquia dont l’église abrite un beau rétable et des peintures inspirées de l’école de Cuzco( mais interdiction de photographier !)et nous arrivons à Humauaca après être passé pour la énième fois par le Tropique du Capricorne. Encore un  haut lieu touristique avec sa cathédrale, son cabildo (hôtel de ville), son monument de l’Indépendance. Au retour nous nous posons à Tilcara, méchant camping mais agréable bourg que domine un pukara (un…une.. on ne sait pas !) , restauré, celui-ci, ce qui permet de mieux se rendre compte de ce qu’étaient ces villages fortifiés  d’avant l’époque incaïque.

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 19:39

VERS ISCHIGUALASTO ET TALAMPAYA

 

Du 10 au 12 février

 

Nous quittons Mendoza la verte pour nous retrouver très vite dans une pampa sèche qui ne va pas tarder à sa transformer en étendues de sables voire parfois en dunes accablées de chaleur. On se croirait dans le sahel n’étaient des éléments typiques comme les cactus-candélabres et les caroubiers. Ces derniers sont les seuls à offrir un coin d’ombre où se glisser avec le camping-car à condition de ne pas se payer une des redoutables épines effilées qui garnissent les branches mortes, transperçant les semelles des sandales : inquiétant pour les pneus !

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Finalement nous déjeunons en plein soleil sur l’une des aires de pèlerinage du sanctuaire de la Difunta Correa. Pendant féminin du Gauchito Gil cette sainte « argentine » (entendez « non reconnue par l’Eglise ») attire les foules sur cette colline entourée de chapelles fourre-tout et de collections d’objets divers qui lui sont présentés en reconnaissance ou pour obtenir sa protection.

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                 Des militaires.........                                                   Aux camionneurs !

Nous arrivons à Ischigualasto en fin de journée, à l’heure de la fraîche, après avoir parcouru plus de 500kms (notre record). Les parcs d’Ischigualasto et de Talampaya sont tout proches l’un de l’autre et tous deux inscrits au Patrimoine de l’Humanité pour l’intérêt de leurs formations géologiques et les importantes découvertes paléontologiques qu’on y a faites. Ils se différencient par la couleur des roches et l’aspect que leur a donné l’érosion mais tous deux peuvent revendiquer l’étiquette « Jurassic Park » par le nombre d’espèces de dinosaures qu’on y a retrouvés et reconstitués. A noter aussi pour Talmpaya d’intéressants pétroglyphes.

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                                                               ISCHIGUALASTO, VALLEE DE LA LUNE

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                      Vrai terrain de boules !

                     

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                                                                   TALAMPAYA

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 18:58

RETOUR EN ARGENTINE PAR L’ACONCAGUA

 

Du 6 au 9 février

 

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Coincé entre le Pacifique et la Cordillère, sa frontière naturelle avec l’Argentine, le Chili se traverse vite d’ouest en est. Ainsi, après avoir quitté le terrain de camping sous les eucalyptus où nous avons séjourné le temps de visiter Valparaiso, il ne nous restera qu’à suivre le Rio Aconcagua pour nous retrouver en fin d’après-midi au pied du plus haut sommet des Andes (6960m) après une belle montée en lacets qui nous amène à 2900m.

 

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 Contrairement aux paysages alpins ou pyrénéens si les monts qui nous entourent affichent des altitudes de 4000-5000m seul l’Aconcagua est couvert de neige. Nous pourrons l’approcher mais pas trop quand même. Par contre nous passerons la nuit au frais avec lui mais il nous faudra supporter l’incessant trafic routier sur cette voie essentielle entre les deux pays.

 

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Le lendemain nous amorçons la descente vers Mendoza. Nous nous arrêtons pour admirer le « Puente del Inca », un magnifique pont naturel, et nous laissons derrière nous le volcan Tupungato, un beau 6000 tout blanc, pour dévaler entre des pentes abruptes aux teintes variées . En bas nous attend, dans un écrin de verdure (les clichés évitent de se prendre la tête !), le bourg d’Uppsalata.

Et nous voilà à Mendoza, dans un camping difficile à trouver mais pas trop mal, le camping Suizo où -comme le monde est petit…petit…petit !- nous découvrons Peter et Ursula, attablés devant leur    ordinateur. Agréable soirée ensemble et…

Le lendemain visite de Mendoza. Il fait environ 35° ce qui nous permet d’apprécier d’autant mieux cette capitale du vin miraculeusement ombragée et la fraîcheur de ses jets d’eau. Cocorico : le plan de la ville est dû à un Français ! Pour l’architecture on retiendra surtout celle de l’ancienne Banque Hypothécaire, de style hispanique.

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Notre impression sera confirmée par les quelques personnes que nous rencontrons le jour suivant dans une bodega tenue par un couple du sud de la France : Mendoza est une ville très agréable. Séduits par cette région, ces deux compatriotes, Brigitte et Philippe, y ont acquis un domaine de 15 hectares de vignes et d’oliviers. Leur accueil est  tellement sympathique (ne disons pas « chaleureux », il fait déjà assez chaud comme ça !) que, venus pour une dégustation, nous y restons pour la nuit après avoir savouré, outre leurs produits, un délicieux moment avec d’autres Français venus leur rendre visite. Peut-être les vignes nous manquaient-elles ?

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 22:31
DANS LES CENDRES DU PUYEHUE

On a chanté les neiges du Kilimandjaro, admirez les neiges du Puyehue, des tonnes de cendres répandues sur des milliers de km² de forêts, de lacs mais aussi sur les villes et villages environnants. Pour de la poudreuse, c’est de la poudreuse que Gisèle maudit matin et soir en faisant le ménage . Le coupable, un récidiviste qui fait parler de lui depuis des mois, se dissimule derrière un voile de nuées quelque part au-delà de la frontière .Il arrose particulièrement le côté argentin où il a plusieurs fois interrompu les liaisons aériennes.

P.S de Gisèle : Le ménage, ce n’est rien à côté du désastre pour la nature ; flore et faune sont complètement détruites. Les paysages que nous traversons sont pour le moins oppressants .

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 20:08

 

SAN CARLOS DE BARILOCHE, SAN MARTIN DE LOS ANDES

 

Du  18 au 20 janvier

L' Argentine est une terre de contrastes, sûr! Le contraste va être net entre Esquel et Bariloche: après une zone de montagnes arides ponctuées de rares oasis où des peupliers d'Italie remplacent les palmiers, nous parvenons dans la verdoyante région des lacs qu'on compare ici à la Suisse.

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Le coin est éminemment touristique d'où, en cette période de vacances d'été, beaucoup de population, de circulation, d'agitation, de stress...et des prix qui flambent! Qui plus est, il se trouve que la visibilité est réduite et l'eau des lacs souillée par l'éruption du  Puyehue qui arrose de ses cendres tous les alentours.

Malgré cela, nous sommes séduits. La référence à la Suisse est cultivée tant dans l'architecture locale que pour la vente de certains produits comme le chocolat, mais l'important n'est pas là: les panoramas de lacs et de montagnes qui se succèdent le long de la boucle du Circuit Chico  ou  en allant vers San Martin de los Andes valaient le voyage , et nous finirons par trouver, non loin de Villa Traful, un coin d'eau épargné par les retombées du volcan chilien où nous baigner . Ouf! C'est qu'il fait très chaud par ici!

 

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Présentation

  • : Vers de nouveaux horizons...
  • : Nous en avons rêvé longtemps.L'heure est venue de concrétiser ce rêve .Après avoir parcouru l' Europe avec notre camping car,il est temps de partir à la découverte d'autres continents, à commencer par l'Amérique. Mais nous ne voudrions pas être seuls à faire ce beau voyage.Ce blog est une invitation, pour tous ceux que nous aimons et connaissons, à y participer. Tous les amateurs de dépaysements sont bien sûr les bienvenus à nos côtés .
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