14 mai 2012
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Plusieurs lecteurs nous ont réclamé des cartes.
Elles arrivent ! un peu tard, il est vrai, mais pour nous, c'est un rude travail !
UN MOIS DE TRAVERSEE DU HAVRE A BUENOS AIRES
ESCALES SUR LES COTES AFRICAINES
ESCALES SUR LES COTES SUD AMERICAINES
Published by bernard et gisèle
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Traversée
10 novembre 2011
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POURSUIVONS NOTRE ROUTE
Nous sommes encore restés deux jours et demi en rade de Santos puisque nous n’accostons que le dimanche 30 octobre à 4 heures du matin. Vous imaginez bien que nous n’avons pas attendu longtemps pour mettre le pied à terre. A 9 heures, nous errions dans les rues complètement désertes de la ville. Tous les rideaux des magasins baissés, pas ou peu de circulation, nous sommes seuls sur la place principale ! Les Brésiliens ne sont pas matinaux ; la cité va se réveiller très lentement à partir de midi et c’est à ce moment que la pluie arrive. Après un en-cas rapide avec Ursula et Peter dans un café très local, nous allons découvrir la ville à bord d’un vieux tramway portugais. Puis nous allons à la Bourse du café, Santos ayant été un centre majeur de ce commerce au XIXème et au début du XXème siècle. C’est dans ce bâtiment que se débattaient les cours du café autour d’une somptueuse arène avec stalles en bois de rose, marbre et superbe vitrail au plafond. Après une très agréable dégustation, nous regagnons notre bateau préféré et à 22 heures, nous sommes à nouveau sur le pont pour admirer la sortie de ce port, le plus grand d’ Amérique du Sud, avec ses kilomètres de quais de chaque côté du chenal que nous remontons pendant plus d’une heure.
Encore un jour de navigation et nous faisons une escale très rapide à Rio Grande, juste le temps d’
observer le défilé des 26 tanks qui débarquent.
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5 novembre 2011
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Après 5 longs jours de traversée sans aucun bateau à l’horizon ni signe de vie marine, nous atteignons , vendredi 21 octobre à 6 heures du matin, le port de Vitoria profondément enfoncé dans l’embouchure de je ne sais quel fleuve ( ?) . Nous accostons devant une sorte de palace au bel escalier en fer à cheval mais nous allons bien vite retrouver le monde moderne : gratte-ciel ,installations du port…Nous devons traverser le che
nal , en barque, pour 2 reais par personne (1r = 0,40€ )pour aller faire un tour en ville ; plaisir de se dégourdir les jambes, de découvrir la physionomie des Brésiliens et Brésiliennes. Un autre moment fort de cette escale : je parviens à connecter monordi depuis la cabine et nous communiquons avec Michel sur Skype. La sortie du port durant une heure, la nuit, par le long chenal où le bateau frôle d’énormes masses rocheuses, a quelque chose de féérique avec les lumières de la ville.
Vingt heures de navigation et nous voilà au large de Rio où nous jetons l’ancre devant " l’indien couché" , un gisant assez bien figuré par la découpe des montagnes de la côte de la baie de Rio.
Et pendant trois jours d'attente ( "port congestionné "dixit le capitaine ),nous aurons tout loisir de contempler, avec les jumelles, le Corcovado, le pain de sucre, la plage de Copacabana et les nombreuses frégates qui survolent le cargo .Quels veinards ,diront certains, mais c’était quand même un peu long ! Enfin, le 26 , le bateau s’ébranle et ,au lever du jour, nous entr
ons dans le port. Enfin, nous allons voir de plus près cette ville mythique. Pour quitter les installations portuaires, un long parcours dans un vieux bus de dockers brinquebalant sur les pavés nous attend. Nous allons d’abord, en minibus (43r /pers.), monter au Corcovado, gigantesque Christ, les bras en croix, dominant la ville de 710 m. Et là, il faut le reconnaître, vue grandiose sur les nombreuses baies enserrées au milieu des monts, les immenses plages, les îlots multiples…Un autre excellent souvenir : les jus de fruits salvateurs car il fait entre 35 et 40 ° Descente ensuite au centre ville, quartier Carioca, où se côtoient des mondes très différents ; tours modernes et anciennes demeures, hommes d’affaires costard cravate et enfants ramassant boîtes de coca ou cartons sur les trottoirs…Nous n’irons pas dans les nombreuses favelas que nous voyons à flanc de collines . Rio est une ville séduisante difficile à appréhender dans son immensité et sa diversité, une ville sans doute en mutation mais déjà bien entrée dans le XXIèmesiècle.
Nous quittons Rio le 27 , à 4 h. et mouillons au large de Santos à 16 h. Aujourd’hui, vendredi 28, nous attendons toujours pour entrer au port.
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5 novembre 2011
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A L’EQUATEUR
Lundi 17 octobre
Ca y est ,nous sommes dans l’hémisphère sud ; ce matin, à 7h.21 , nous avons franchi la ligne de l’équateur
Nous avons eu droit aujourd’hui à une visite des machines ; nous sommes descendus dans les entrailles du monstre. Quelques chiffres pour vous donner une petite idée :214 m de longueur, 32 m de largeur,27 m de hauteur. Capacité totale : 25 800 T dont 3000 véhicules parmi lesquels des chasse-neige et des tanks ! Le monstre est aussi un ogre : consommation de fuel pour un voyage : 2 800 000 L, consommation journalière : 70 000l de fuel, 20 000l d’eau. Impressionnant et très interessant !
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5 novembre 2011
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FREETOWN , une escale marquante
Vendredi 14 octobre
Nous avons très vite parcouru la distance Dakar Freetown (35 km/h , c’est beaucoup pour notre navire ! )trop vite puisqu’à 23h30 hier, nous jetions l’ancre à 30 miles des côtes africaines (port encombré ! )Ce matin, nous sommes repartis à 7 h. avons atteint Freetown à 9 h. où nous sommes encore restés en rade jusqu’à 14 h. Avant l’entrée au port, nous longeons la côte ; le site est admirable avec ses maisons et ses mosquées qui émergent de la végétation tropicale environnante. Au loin, de belles plages de sable fin, mais le spectacle devient de moins en moins idyllique au fur et à mesure que l’on se rapproche ; apparaissent alors en bord de mer d’immenses bidonvilles, champs de tôles chauffées à blanc. Le bateau à peine accosté, visa en poche, nous partons à la découverte de la capitale de la Sierra Leone ( nous sommes 7, c’est plus sûr ! ).Nous échangeons 20 euros pour 80 000 leones ! Et sous une chaleur accablante, nous entrons dans un bain tropical où croupit une population grouillante et souvent misérable. Nous soulevons la curiosité mais l’accueil est toujours bienveillant. Nous parcourons ce dédale de rues défoncées et jonchées d’immondices où, en dehors de quelques beaux bâtiments de style colonial britannique, se succèdent des assemblages hétéroclites, des baraques de tôles, des masures sordides… Une animation indescriptible ( bousculades, cris, pétarades ,coups de klaxon incessants…)nous entoure . Pour être honnête, six heures plus tard, nous sommes très contents de retrouver le Grande Francia !
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5 novembre 2011
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DAKAR, 1ère escale
Mercredi 12 octobre
Notre traversée n’a rien d’une croisière mais je la trouve beaucoup plus riche en enseignements ; je suis très impressionnée, fascinée même par les manœuvres auxquelles nous assistons dans chaque port. A Dakar, le déchargement des voitures à l’aide d’une plateforme suspendue à la gigantesque grue du cargo, l’agitation des dockers sénégalais sur le pont aura fait de ce spectacle nocturne ( de minuit à 4 heures du matin pour moi ) un souvenir inoubliable. En fait, les opérations ont duré de minuit à 19 heures . Peter, Heinrich, Frantz et Bernard se sont relayés sur le pont 6 pour assurer la surveillance de nos véhicules. Dans la matinée, nous avons pu faire un saut en ville, le temps de retrouver l’ambiance africaine avec ses cris, ses rires, ses odeurs et ses couleurs…
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5 novembre 2011
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EN CAS DE NAUFRAGE !
Dimanche 9 octobre
nous sommes au large du Sahara et les tenues légères sont de sortie.
C’ est aussi jour d’exercices pour l’équipage. Pendant ce temps, on nous passe 2 films sur la sécurité à bord, sans doute pour nous tenir à l’écart ! Ensuite, un philippin nous fait découvrir l’intérieur et tout le fonctionnement du gros bateau de sauvetage. De quoi tenir 5 ou 6 jours. Très intéressant et …rassurant ! Avec Bernard aux commandes, est-ce bien sûr ?
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30 octobre 2011
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NOTRE ROUTE
Mardi 11 octobre
Voilà une semaine déjà que nous avons quitté Le Havre et, ce matin, nous sommes depuis le milieu de la nuit, à attendre une place pour entrer dans le port de Dakar qui sera notre première escale. Nous découvrons ce que signifie être en rade !
Durant cette semaine, nous avons toujours eu une mer d’ huile et nous avons pu observer des dauphins mais surtout des bancs de poissons volants, minuscules libellules blanches à la surface de l’océan, impossibles à photographier ; nous sommes à 27 mètres au-dessus d’eux et ils vont vite !
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30 octobre 2011
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NOTRE LIEU DE VIE
Jeudi 6, vendredi 7 octobre
Un petit aperçu de notre lieu de vie pendant cette traversée ; nous ne manquons de rien sauf peut-être d’un peu d’espace pour faire de l’exercice !
Notre cabine est assez spacieuse et nous offre tout le nécessaire : deux lits avec tiroirs de rangement , une armoire, un bureau pour travailler sur l’ ordi, une étagère avec une énorme télé ( où on ne cap
te rien ! ) et même un frigo ( lui, il est bien utile). Nous avons aussi une petite salle de bains avec douche et toilettes. Ariel, un Philippin super sympa, nous fait notre lit et un peu de ménage chaque matin. Que demander de plus ?
Nous pouvons également disposer d’une machine à laver et d’un sèche-linge. Enfin, pour passer le temps ensemble, nous avons une salle de réunion et une salle de sport ( très fréquentée ).
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30 octobre 2011
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A BORD La vie à bord s’organise vite et est très rythmée, les repas étant pris à heures très régulières ; petit déjeuner à 7 heures, déjeuner à midi et dîner à 18 heures. Nous prenons nos repas en même temps que les officiers, italiens pour la plupart, mais à des tables différentes. Nous partageons notre table avec Angélique, Belge de Namur et Rémi, du Sud Ouest, nos deux francophones qui partent faire un grand tour en Amérique du Sud à vélo. Ajoutons Frantz, un Allemand qui a déjà beaucoup voyagé, plus particulièrement en Afrique et avec lequel nous communiquons en anglais. L’autre table est occupée par ses compatriotes : Renate et Heinrich, Ursula et Peter, deux couples de notre âge et Thorsten, un jeune qui part courir l’Amérique à moto et qui parle parfaitement le français . Avec sa grande gentillesse et son dynamisme, c’est lui qui assure la fonction d’interprète.
Entre les repas, notre temps est bien occupé : lecture, apprentissage de l’espagnol mais aussi observation de la vie à bord ( ce matin, une équipe repeint la coque ! ), séances photos puis tri, rédaction des articles et un peu de sport : vélo pour certains, marche pour d’autres et parties de ping-pong ou de baby-foot acharnées. Le soir, nous nous retrouvons dans la salle commune pour regarder un film ou bavarder.
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