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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 22:44

Au nord de Quito (du 11 au 15 mars)

Après un jour de repos, nous avons repris les commandes de notre camping car pour nous diriger vers le nord , et d’abord vers un autre lac de cratère, plus étendu que le Quilotoa : la laguna Cuicocha au milieu de laquelle trois îlots émergent, signes d’une activité volcanique postérieure à l’éruption qui a creusé le cratère.

 

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Nous redescendons ensuite sur Otavalo où, après une nuit dans le très british « Rose cottage » avec un magnifique aperçu sur les lumières de la ville , nous ferons le marché au sens propre et au sens figuré , admirant aussi bien la production textile locale que les tenues typiques du coin. Cependant, ici comme aux Galapogos, le tourisme a eu des effets pervers et nous ne savons pas toujours l’origine et la valeur de ce que nous achetons :on peut marchander hardiment car, à l’évidence, les prix sont surestimés !

 

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( Un américain de plus sur le marché! )

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Ceci dit la principale attraction de la région est la ligne de l’équateur qui passe entre autre à Cayambe et à Mitad del Mundo, ligne fixée pour la première fois au XVIIIème s par La Condamine et le groupe  de savants français qui l’accompagnaient  dont les bustes se dressent le long de l’allée qui mène au monument bâti pour marquer l’événement. Depuis l’on a pu établir que la ligne passe à quelques centaines de mètres de là , au niveau du musée Inti Ñan. De toute façon , et le GPS en atteste, nous sommes entre hémisphère nord et hémisphère sud : on peut pencher pour l’un ou pour l’autre, on peut aussi  s’amuser à faire tenir un œuf sur un clou, exercice dont Gisèle se tire suffisamment bien pour avoir droit à un diplôme en plus du tampon sur nos passeports attestant de notre passage à 00°00’ 00’’ de latitude.Avec tous ces zéros…on est riche !

 

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Après une nuit dans l’enceinte du musée, la tête dans un hémisphère et les pieds dans l’autre (de quoi être déboussolé !), nous prenons la direction de l’ouest pour nous rendre à la réserve de Mindo-Nambillo dans une zone de forêt tropicale humide réputée pour sa flore et sa faune. On appelle aussi cela « forêt de brume » et, de fait, la pluie ne va pas nous lâcher de la journée.

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Nous ne verrons donc pas grand-chose excepté des colibris et des tangaras.        


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Et beaucoup de fleurs...

 

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Le lendemain matin, sous un ciel plus clément,nous pourrons observ er des papillons dans une « mariposeria » où on les élève.Reste que le dépaysement a été total au milieu de cette végétation luxuriante et inattendue à seulement une centaine de kilomètres de la capitale.

 

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                                         (En voilà un qui sort juste de sa chrysalide! )

Nous n’irons pas plus au nord. Après une halte au plus grand cratère éteint d’Amérique du Sud, cratère si vaste qu’on ne sait sous quel angle le photographier et si éteint que le fond en est habité et cultivé, nous retraversons donc Quito, sous une pluie diluvienne, une de plus (notre voyage en Equateur aura été bien arrosé !)Il nous faudra bien une heure et demie pour nous sortir de la ville : merci à notre GPS qui ne nous a pas lâchés dans ce passage un peu difficile (il lui arrive parfois d’avoir des ratés !)

Ensuite direction le Parc du Cotopaxi où nous sommes certains de trouver un emplacement sûr et gratuit  pour passer la nuit.  Les monts alentour sont couverts de neige et il en est de même du volcan mais celui-ci, encore dans les nuages à notre arrivée, va nous faire un cadeau royal en se découvrant enfin entièrement, l’espace d’un petit quart d’heure, alors que nous avions perdu tout espoir de le contemple un jour. Génial ! On va pouvoir faire de beaux rêves !

 

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 22:07

 

                        LES CELEBRES TORTUES GEANTES

 

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                    LES IGUANES NON MOINS CELEBRES

 

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                                            ( IGUANES MARINS D'ABORD )

 

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                       ( IGUANES TERRESTRES ENSUITE ...)


                       OTARIES ET / OU LIONS DE MER

                     ( Y a-t-il un spécialiste pour les différencier ? ) 

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                                                    ( Capitaine à bord !)

                                       LES PREFERES DE GISELE

 

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                                ET POUR LES OISEAUX:

 

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                              LES FOUS A PATTES BLEUES

 

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                                           LES FREGATES

 

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                                   LES PINSONS DE DARWIN

( dont les différences morphologiques sont à l'origine de sa thèse sur l'évolution des espèces. )

 

                                 AUTRES OISEAUX DES ILES :

 

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 18:05

Excursion aux Galapagos  (du 6 au 10mars)


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Dès notre arrivée à Quito nous avons prospecté les agences, notamment celles tenues par des Français : les Galapagos, nous savions que ce n’était pas donné, mais en être si près et ne pas y aller !... Finalement nous avons opté pour un tour de 5 jours à un prix qui nous a paru raisonnable pour un combiné de 4 îles , dans l’ordre : San Cristobal, Floreana , Isabela,  Santa Cruz. Sur le papier, cela se présentait bien même s’il nous a fallu nous lever à 3h du matin pour gagner le nouvel aéroport de Quito très éloigné de la ville. Seulement nous avons joué de malchance…

 

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Cela a commencé avec les problèmes de vol, le nôtre étant retardé de 3H30 à cause du mauvais temps régnant au-dessus de Guayaquil, escale avant San Cristobal. Du coup ,  arrivés à destination , malgré un décalage horaire en notre faveur( 1 heure de moins que sur le continent), nous n’avons  eu droit qu’à une partie du programme de l’après-midi, une séance de snorkel (nage avec palmes et tuba pour observer les espèces aquatiques)près d’un îlot rocheux qu’on appelle Le Lion endormi pour sa ressemblance avec un lion de mer. Là, nous avons commencé à déchanter car nous n’avons jamais pratiqué le snorkel et, en l’occurrence, notre guide non seulement ne s’est pas occupé de nous initier à cette discipline mais nous a lâché en eaux profondes au milieu des vagues qui  battaient violemment  les rochers. Bernard, qui avait voulu tenter l’expérience et s’était jeté à l’eau, a dû rebrousser chemin non sans difficultés. Nous avons donc  été dégoûtés dès le début du snorkel  alors que , dans d’autres conditions, nous aurions sans doute apprécié comme d’autres de pouvoir  évoluer au milieu des requins,des otaries et des tortues de mer.

 

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                                                                            ( snorkeling ou nage libre mais pas au Lion endormi!)

Et le reste a été à l’avenant. Le troisième jour, à cause du brouillard, nous n’avons pu voir, sur l’île Isabela, le volcan Sierra Negra encore en activité et son immense cratère(11km de diamètre). C’était pour nous le clou du voyage :qu’on juge  de notre déception ! Qui plus est, le dernier jour notre guide a oublié de se lever( !) et nous avons en plus été privés de la visite du Centre Darwin, centre d’étude du milieu ambiant et de reproduction des tortues et des iguanes…Enfin, et on s’arrêtera là, l’avion du retour a eu, lui aussi, des problèmes, cette fois d’ordre technique, d’où, là encore, 3 bonnes heures de retard et une arrivée nocturne à Quito.

Mais c’est surtout à notre guide, le pire que nous ayons rencontré au cours de notre périple en Amérique du Sud, que nous en voulons pour ne s’être pas soucié de son groupe comme il aurait dû, ne parlant que l’anglais alors que l’espagnol nous était plus accessible(et que c’est sa langue natale, que diable !) , ne respectant guère les normes de sécurité, multipliant les temps morts et plus soucieux de son confort personnel que de l’intérêt de ses clients.

 

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                            ( Notre bateau et le guide dans son activité préférée! )

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                                         ( Un autre moyen de transport utilisé sur les îles )

Alors, que retiendrons-nous de tout cela ? Eh bien, quand même, beaucoup de belles images qui contrebalancent notre amertume de n’avoir pas vu tout ce que nous aurions souhaité.

Il n’y a pas à dire : les îles Galapagos sont un paradis marin avec des paysages volcaniques superbes, des plages de rêve, un festival d’animaux merveilleux mais étrangement familiers  qu’ on peut  côtoyer sans difficulté et sans crainte.

 

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                                             Petite idée de la végétation

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                                                                                           ( Cactus de lave )

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                                                        LA MANGROVE

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Et de plus elles ont chacune des histoires à raconter avec leurs grottes , leurs repaires de pirates ou les ruines d’une base américaine, celles d’un pénitencier style Cayenne.

 

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N’empêche : cet archipel qui offre de quoi alimenter la curiosité et l’imagination des plus difficiles est touristiquement surexploité et quasiment colonisé par la clientèle nord-américaine  ce qui risque, à terme, de lui ôter de sa séduction.

 

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Nous n'avons pas oublié les photos d'animaux; elles seront dans le prochain article.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 01:14

L’Avenue des Volcans jusqu’à Quito (3 au 6 mars)

Nous sommes entrés dans ce qu’on nomme « l’avenue des volcans ». Malheureusement, avec la pluie et le brouillard, ceux-ci, dont beaucoup sont encore en activité, ne sont guère visibles. Tout juste aperçoit-on parfois un panache de fumée se confondant avec les nuages. Dommage car la route est belle qui nous mène de Latacunga à la laguna Quilotoa, un lac de cratère à  3900 mètres d’altitude environ.

 

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Nous y arrivons le soir. En suivant le chemin qui suit les bords du cratère, nous avons l’occasion d’assister à une veillée funèbre, dans une petite maison avec une grande croix illuminée : les indigènes sont venus nombreux des quatre coins de la montagne pour  saluer le défunt au milieu des lamentations des pleureuses et de gens accroupis..

 

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                     La laguna le soir...                                  et le matin

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Ici le costume régional, que pratiquement tout le monde porte, a un petit air tyrolien avec sa plume au chapeau pour les femmes comme pour les hommes, mais cela n’a rien de « folklorique » (je pense à ce que nous avons dit pour l’Amazonie) : cette tenue vestimentaire est celle de chaque jour et, ma foi, les jeunes femmes qui l’arborent sont tout à fait charmantes.Et tandis que la nuit tombe, du parking où nous sommes installés, nous participons à notre manière à la vie de ce village de montagne équatorien avec ses costumes, ses coutumes et sa gentillesse.

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Nouvelle déception, cependant, le lendemain. Nous nous sommes rendus dans le parc du Cotopaxi, le plus haut volcan avec le Chimborazo (près de 6000m), mais il n’a pas daigné, lui non plus, se dégager des nuages. Pourtant nous lui en avons donné le temps d’abord en faisant le tour du lac Limpiopungo puis en bivouaquant à ses pieds. Mais en vain !

 

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                                 Type de végétation rencontrée à plus de 3000 m.

Et il en a été ainsi jusqu’à Quito (à 2850 m d'altitude ). La capitale de l’Equateur est, elle aussi entourée de volcans mais dont nous n’avons pu contempler jusqu’à présent les sommets.

 La ville qui s’étale le long d’une vallée est très agréable comparée à Lima et il y règne la nuit une douce fraîcheur. Rien d’équatorial ! Pas besoin de climatiseur , contrairement à ce qu’on pourrait penser !

 

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                            Le palais présidentiel et la relève de la garde.

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Le centre historique, le Quito colonial, est sans doute ce que nous avons vu de mieux dans le genre en Amérique du Sud, et la ville nouvelle ne manque pas non plus d’agréments. Néanmoins il n’est pas conseillé de s’y promener la nuit ou de laisser son véhicule dans la rue. Nous allons donc nous installer dans un hôtel du coin qui accepte de garder notre camping car sur son parking le temps de notre tour aux Galapagos.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 01:05

De Cuenca à Baños ( du 26 février au 2 mars)

Nous allons quitter Cuenca non sans avoir parcouru le Musée de la Banque Centrale qui donne un aperçu des traditions et des manières de vivre dans chaque région du pays et qui jouxte les vestiges d’un complexe cérémoniel bâti par les Incas. Ces derniers avaient en effet poussé jusqu’ici (leur empire s’étendait de l’Equateur au centre du Chili !) Nous nous arrêtons d’ailleurs un peu plus tard  à Ingapirca où ils ont laissé des traces plus visibles de leur civilisation avec un temple du soleil remarquable. Parmi les autres curiosités du coin, une tête d’inca se profilant dans la roche.

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Evidemment ce n’est pas le Pérou !...et Gisèle semble s’intéresser davantage au costume de notre guide, une Cañari, descendante du peuple qui précéda la conquête Inca.

 

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Nous resterons sur le site et passerons la soirée avec un couple de Français, des Toulousains, Alain et Marie-Agnès (sic !) grâce à qui nous récupérons une carte d’Equateur pour notre GPS. Eux  poursuivent la route vers l’Amérique du Nord. On les envie… mais nous sommes maintenant bien décidés à nous en tenir à l’Equateur d’autant que nos freins arrière donnent des signes de fatigue et que nous allons sans doute devoir nous arrêter chez un garagiste pour qu’il y jette un œil.

On le trouvera, ce garagiste, à l’entrée de Riobamba et il s’avèrera que nos garnitures sont complètement usées. Va alors commencer un démontage épique au bout duquel le Maestro (le patron) qui orchestre le travail de ses ouvriers nous annonce…qu’ils n’ont pas les pièces de rechange. Là , sueurs froides…jusqu’à ce qu’il ajoute,un instant après, qu’il devrait quand même y avoir une solution. Bernard va donc se rendre en ville avec un ouvrier et les pièces défectueuses pour qu’un artisan puisse les « ressemeler » (traduction de l’espagnol).

 Puis, la nuit tombant, le Maestro nous dit que le travail de remontage ne pourra se faire que le lendemain. Nous demandons  alors à pouvoir bivouaquer sur place dans la cour du garage : pas de problème! Ainsi après le lodge sur pilotis en Amazonie, voici le lodge sur crics !

 

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 Le lendemain, remontage tout aussi épique et éprouvant pour les nerfs. Il est certain que nos roues arrière ne sont pas faciles à sortir et à réinsérer à cause de la carrosserie du camping-car et de la tuyauterie qui court sur les côtés de celui-ci mais vu le temps qu’il faut pour les remettre, nous nous demandons s’il n’y a pas eu d’erreurs lors de leur dépose.  Il semble finalement que non puisque nos roues retrouvent enfin leur place. Ouf !...sauf que…le frein à main ne fonctionne plus. Aïe !

 S’ensuivront d’autres tribulations que je ne raconterai pas ici. Le fait est que nous ne pourrons repartir qu’en début d’après- midi. La bonne nouvelle, par contre :  pour 8 heures de travail et le retapage des pièces,  nous n’aurons payé que 44 euros !Il faut dire qu’en Equateur, où la devise est le dollar, on trouve des produits et des services à prix imbattables : 2 dollars (1,5 euro) la coupe de cheveux ; 20 à 30 centimes le litre d’essence ; 5 euros pour un repas pour deux(soupe ou entrée + plat de résistance) !

A la suite de tout cela, pour nous reposer de nos émotions, nous passons deux jours à Baños, ville de bains alimentée par les sources d’un volcan en activité, le Tungurahua (5023m) : cela donne une eau jaunâtre à 40° minimum dans laquelle on se baigne avant de se doucher sous la cascade où il fait beaucoup plus frisquet : soi-disant que le régime est efficace…d’autant que la « Virgen d’Agua Santa » veille sur ces lieux  et accomplit des miracles !


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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 00:07

Saraguro et Cuenca (24 et 25 Février)

Nous partons à présent vers Cuenca, ville située plus au nord, à travers une Suisse équatorienne où alternent forêts et prairies. Beaucoup de vaches et des maisons qui ont quelquefois des allures de chalets. Du brouillard aussi sur les sommets.

A Saraguro, capitale régionale des indiens du même nom, c’est jour de marché et ceux-ci  y sont descendus tout endimanchés. Les femmes ont mis leurs plus beaux atours-colliers,broderies et tupus, fibules  pour tenir leurs châles- et les hommes, dont la tenue est un peu particulière, ont un je ne sais quoi d’auvergnat malgré  leur  natte. 

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 Tout ce monde crée une animation chaleureuse et nous prenons un agréable bain de foule en même temps que nous nous ravitaillons. Il y a des « baraques à frites », nous en mangerons ce midi avec du cochon grillé, ces cochons grillés qui sont exposés sur des broches devant les restaurants et qui font un mets savoureux.

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Nous atteindrons Cuenca en fin d’après-midi ce qui nous laissera encore le temps d’aller dans le centre de cette cité classée au Patrimoine de l’Humanité pour ses maisons de l’époque coloniale .Nous y restons le jour suivant pour un tour au « Museo de los Artes Aborigenes »-on y découvre les civilisations qui se sont succédé en Equateur de puis le paléolithique.


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Au musée-atelier du panama nous assistons aux différentes étapes de la fabrication des célèbres chapeaux de ce nom dont l’origine, on nous l’affirme, est bel et bien équatorienne. Leur tressage et leur mise en forme peut demander plusieurs jours. Gisèle, séduite par ces couvre-chef, s’en fait terminer un…sur mesure !


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                                                                           Rassurez-vous,ce n'est pas celui-ci que j'ai choisi !



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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 23:33

PASSAGE EN EQUATEUR (19 – 23 février)

 

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Je vous ai tracé notre parcours jusqu'à Quito où nous sommes et d'où nous publions cet article.

Et nous voilà repartis pour l’Equateur mais cette fois sera la bonne ! Nos étapes : Tortugas, Lambayeque, du déjà vu. Par contre, de cette dernière ville à Piura, du nouveau avec le désert de Sechura  lequel mérite bien son nom . Les rares habitations rencontrées sont quasi noyées dans les sables.Quelques caroubiers ici et là.La végétation ne réapparaîtra que progressivement de Piura à Tambo Grande, le relief évoluant aussi  jusqu’à ce que nous retrouvions la montagne en approchant de l’Equateur dont nous passons la frontière à Macara.

 

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Passage sans encombres mais cela dure un peu et, la pluie s’en mêlant, nous arriverons à la nuit tombée à Catacocha. Nous nous posons sur la place de l’église mais il y a un mariage dont les festivités vont durer  perturbant un peu  notre sommeil. Par contre nous constatons qu’il ne fait pas si chaud que cela en Equateur , et cela ira se confirmant car nous évoluons la plupart du temps en altitude à 2500-3000m d’où par exemple des températures nocturnes entre 8 et 14°… ce qui nous botte !

 

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Le lendemain matin nous découvrons un peu mieux la bourgade aux rues boueuses mais à la place et à l’église colorées, les bus étant à l’avenant. Nous ne tarderons pas à nous rendre compte que les maisons sont beaucoup plus coquettes en Equateur qu’au Pérou et  surtout qu’en Bolivie. Ici l’adobe fait place à la pierre et plus souvent encore aux murs de brique et aux toits de tuiles.

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Nous gagnons ensuite tant bien que mal (nous n’avons pas de carte GPS de l’Equateur) Loja puis Vilcabamba. Cette dernière est une station de montagne à la végétation tropicale que sa réputation de faire des centenaires a mise à la mode et qui est surtout fréquentée par une clientèle nord-américaine venue sans doute pour une cure de jouvence. Pour nous le coin sera l’occasion d’une balade dans la réserve de Rumi Woilco, le temps d’observer la flore et la faune. Puis nuit sur le parking d’un très agréable hôtel, à la sortie de la ville, en allant vers le Pérou. La vue y est superbe sur Vilcabamba.

 

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                          ( un colibri que j'ai enfin réussi à avoir ! )

 

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  • : Vers de nouveaux horizons...
  • : Nous en avons rêvé longtemps.L'heure est venue de concrétiser ce rêve .Après avoir parcouru l' Europe avec notre camping car,il est temps de partir à la découverte d'autres continents, à commencer par l'Amérique. Mais nous ne voudrions pas être seuls à faire ce beau voyage.Ce blog est une invitation, pour tous ceux que nous aimons et connaissons, à y participer. Tous les amateurs de dépaysements sont bien sûr les bienvenus à nos côtés .
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