NAZCA(les 20 et 21 janvier)
Nazca est une sorte de grande oasis dans une zone désertique que traverse la Panaméricaine. Nous y avons retrouvé Evelyne et Maurice ainsi que la chaleur mais dans l’hôtel où nous sommes installés, dans un trou de verdure à l’abri des palmiers et des flamboyants, nous sommes merveilleusement bien et nous récupérons de la longue route que nous avons faite.
Par contre nous nous trouvons juste à côté de l’aéroport et dès le petit matin on entend vrombir les avions qui décollent direction les lignes. Les lignes, oui, les fameuses lignes de Nazca qui ont déjà souvent défrayé la chronique pseudo-scientifique certains allant jusqu’à les attribuer à des extra-terrestres. Il s’agit en fait de géoglyphes comme nous en avions observés au Chili, dans le désert de l’Atacama, mais ceux-ci atteignent des tailles inimaginables (plusieurs centaines de mètres parfois) et leurs contours géométriques épousent le relief .
Pas toujours faciles à distinguer, les lignes, car elles s’entremêlent avec d’autres qui n’ont rien à voir avec leurs dessins datant, selon les estimations, du début du premier millénaireaprès J.C : le Paris- Dakar,qui passe maintenant dans la région, n’est pas passé par ici (heureusement !) mais le désert de Nazca est sillonné de traces de toutes sortes d’engins (bien terrestres, eux !)
Pour aller les voir, nous avons donc embarqué avec 2 autres passagers, dans un Cessna, l’un des multiples coucous qui décollent d’à côté. Nous n’étions jamais monté là-dedans et nous craignions les sensations (de rejet éventuellement !) eh bien ! non, tout s’est admirablement déroulé et nous avons même réussi ( avec peine ! ) à photographier quelques-unes des figures dont les formes sont légèrement creusées au sol.
En fait. Il y en a de toutes sortes, quelques-unes géométriques mais beaucoup zoomorphes (le colibri, la baleine, le chien, le condor, le perroquet, etc ;) ou anthropomorphes(le géonaute, la famille, les mains.. .Contrairement à ce que disent certains, on les repère assez bien mais le résultat à l’image est un peu moins évident. A chacun de les retrouver !
Merci à Maurice de nous avoir prêté quelques photos car il faut le reconnaître: pas facile
d'avoir de bons clichés, l'avion volant à 200kms/h et à 350m. au-dessus des lignes.
En tout cas Gisèle a été enthousiasmée, et pas seulement par les lignes mais aussi par le vol, les paysages vus de la haut avec la Panam qui passe en-dessous… pardon, qui passe à travers.