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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 16:27

NAZCA(les 20 et 21 janvier) 

Nazca est une sorte de grande oasis dans une zone désertique que traverse la Panaméricaine. Nous y avons retrouvé Evelyne et Maurice ainsi que la chaleur mais dans l’hôtel où nous sommes installés, dans un trou de verdure à l’abri des palmiers et des flamboyants, nous sommes merveilleusement bien et nous récupérons de la longue route que nous avons faite.

 

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Par contre nous nous trouvons juste à côté de l’aéroport et dès le petit matin on entend vrombir les avions qui décollent direction les lignes. Les lignes, oui, les fameuses lignes de Nazca qui ont déjà souvent défrayé la chronique pseudo-scientifique certains allant jusqu’à les attribuer à des extra-terrestres. Il s’agit en fait de géoglyphes  comme nous en avions observés au Chili, dans le désert de l’Atacama, mais ceux-ci atteignent des tailles inimaginables (plusieurs centaines de mètres parfois) et leurs contours géométriques épousent le relief .

Pas toujours faciles à distinguer, les lignes, car elles s’entremêlent avec d’autres  qui n’ont rien à voir avec leurs dessins datant, selon les estimations, du début du premier millénaireaprès J.C :  le Paris- Dakar,qui passe maintenant dans la région, n’est pas passé par ici (heureusement !) mais le désert de Nazca est  sillonné de traces de toutes sortes d’engins (bien terrestres, eux !)

Pour aller les voir, nous avons donc embarqué avec 2 autres passagers, dans un Cessna, l’un des multiples coucous qui décollent d’à côté. Nous n’étions jamais monté là-dedans et nous craignions les sensations (de rejet éventuellement !) eh bien ! non, tout s’est admirablement déroulé et nous avons même réussi ( avec peine ! ) à photographier quelques-unes des figures dont les formes sont légèrement creusées au sol.

 

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En fait. Il y en a de toutes sortes, quelques-unes géométriques mais beaucoup zoomorphes (le colibri, la baleine, le chien, le condor, le perroquet, etc ;) ou anthropomorphes(le géonaute, la famille, les mains.. .Contrairement à ce que disent certains, on les repère assez bien mais le résultat à l’image est un peu moins évident. A chacun de les retrouver ! 

 

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Merci à Maurice de nous avoir prêté quelques photos car il faut le reconnaître: pas facile

d'avoir de bons clichés, l'avion volant à 200kms/h et à 350m. au-dessus des lignes.


En tout cas Gisèle a été enthousiasmée, et pas seulement par les lignes mais aussi par le vol, les paysages vus de la haut avec la Panam qui passe en-dessous… pardon, qui passe à travers.

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 02:56

 

DU MACHU …A NASCA (du 17 au 20 janvier )


Nous nous sommes attardés un jour de plus dans la région de Cuzco et de la Vallée Sacrée. A Urubamba, nous avons été obligés de faire demi-tour devant un pont fermé pour réparation qui nous aurait pourtant bien facilité la route car il nous a fallu ensuite, pour passer le Rio et gagner notre destination suivante, prendre une piste défoncée par les camions. Mais nous sommes quand même arrivés à Moray, sur un plateau verdoyant où les cultures prospèrent : peut-être le mérite en est-il dû aux recherches agronomiques que les Incas, en leur temps, menèrent en cet endroit sur de curieuses terrasses circulaires ?

 

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                                            ( sur le parking de Moray avec le Land d'Evelyne et Maurice )

 

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                                                         ( entre 3500 et 4000 m. étonnantes ces cultures ! )

Autre curiosité surprenante, à quelques kilomètres de là, des salines au beau milieu de pentes abruptes . Nous allons les voir en compagnie de Maurice et Evelyne que nous avons retrouvés à Moray et que nous retrouverons à nouveau, deux jours plus tard, à Nazca, à l’hôtel «La Maison suisse ».

 

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Pour nos adieux à la région de Cuzco nous visitons enfin Chinchero avec, ici encore, de beaux vestiges incas et une église aux murs et au plafond couverts de fresques hélas ! en bien mauvais états…puis en route pour le Pacifique que nous avions laissé du côté d’Arica, au Chili, il y a quelques mois.

 

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La route est longue, difficile mais très variée. Ainsi nous passons la nuit dans la vallée, à Yacca, peu après Abancay, sous un manguier… pour nous retrouver, le lendemain, dans la neige, à plus de 4000 mètres. Là-haut nous retrouvons aussi des animaux que nous n’avions pas vus depuis longtemps et notamment des vigognes qui vivent à l’état sauvage mais sont régulièrement tondues pour leur laine, la plus fine du monde.

 

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Puis la montagne se fait beaucoup plus aride et nous amorçons la descente vers Nazca par une route extrêmement sinueuse avec ici et là un cactus rachitique et au loin de très hautes dunes comme paysage…Cette fois nous allons passer de 4500m à…700m  !

 

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                      Côté Andes                                             Côté Pacifique                 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 00:59

ET ENFIN LE MACHU PICCHU ( 16 et 17 janvier )

Les conditions d’accès au Machu Picchu relèvent à la fois de l’expédition et du pèlerinage même si on n’emprunte pas, pour s’y rendre, leChemin de l’Inca.

On en rêvait, on l’a fait…mais nous sommes quand même un peu déçus car le mauvais temps s’en est mêlé.

 

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Dommage ! Tout avait bien commencé. Le voyage en train le long du rio Urubamba dans des gorges encaissées envahies par une flore tropicale, l’arrivée à Aguas Calientes, la ville qui a poussé au pied du Machu, une ville de bout du monde, faite d’hôtels, de restaurants et de boutiques où rue et rail se mêlent,  et le soir la découverte d’un  restaurant, l’Indio Feliz, tenu par un Français ma foi fort sympathique : cela tient de la taverne et du bateau de pirates avec plusieurs « ponts » superposés où le capitaine et maître de maisons a mis en œuvre des trésors de créativité. Qui plus est on y mange très bien !

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                                             ( De la terrasse du café dans le train ! )

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Hélas ! la pluie s’est vite mise de la partie et, si le lendemain nous avons pu visiter le site sans trop nous mouiller , nous n’aurons pas eu la chance de pouvoir le contempler dans toute sa splendeur, le Huayna Picchu n’arrivant pas à se dégager des nuages et de la grisaille environnante.

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Dommage ! d’autant que le Machu Picchu, c’est aussi un peu, permettez le jeu de mots, le Machu Picsou. Que ce soit pour le train, le bus ou l’entrée du site, les prix sont exorbitants et quand on a ajouté à cela hôtel, restaurants, guide, ça chiffre !

Alors, oui, on aurait bien voulu voir le Machu Picchu sous un meilleur jour, c’est-à-dire dans le magnifique cadre naturel que constituent les montagnes qui l’entourent : son prestige vient surtout de ce paysage incomparable car les vestiges archéologiques en eux-mêmes n’offrent qu’une relative nouveauté et originalité après tous ceux que nous avons déjà rencontrés:temple du soleil, temple du condor, temple aux trois fenêtres, Intiwanata,etc.

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 23:40

LA VALLEE SACREE ( du 13 au 15 janvier )

Nous avons quitté Cuzco. En longeant le rio Urubamba,dans la vallée très cultivée entre les pentes abruptes des Andes, nous rejoignons les sites incas qui se succèdent : sanctuaire monolithique de Q’enqo niché sous la roche, place forte de Puca Pucara, bains de l’Inca à Tambomachay.

 

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                                                                ( Bain de l'inca )    

Des hors-d’œuvre, car avec Pisac puis Ollantaytambo on passe  à des ensembles plus complexes, bâtis à flanc de montagne au-dessus d’admirables terrasses.

 

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On y trouve tout un système défensif parfois si élaboré qu’on se demande comment, avec de telles forteresses dans des lieux si inaccessibles, les Incas ont pu être défaits par une poignée de conquistadors.

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A cela s’ajoutent généralement divers temples dédiés au Soleil, à la Lune, aux Eaux…L’Intiwanata, « lieu où l’on attache le Soleil »,renfermait un calendrier de pierre d’une grande importance pour ces peuples d’agriculteurs.

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Et partout cet étonnant ordonnancement des blocs de rocher dont certains ont franchi de très grandes distances avant d’arriver jusqu’à leur emplacement :  ça grimpe raide et il nous arrive souvent d’en avoir plein les bottes mais on ne se lasse pas.

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Et puis le camping car n'est pas loin annonçant le retour à la vie...moderne!

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 16:29

TOUJOURS CUZCO (11 et 12 janvier)

Nous ne pouvions manquer Sacsayhuman,puisque ce  site inca  se trouve juste à côté de notre camping. S’agissait-il d’une forteresse ? d’un lieu de culte ? On y distingue un temple du Soleil au sommet et un temple de l’eau au pied des blocs cyclopéens en zig-zag qui défendent le bas de l’éminence principale et qui évoquent effectivement un triple mur d’enceinte. Pas une faille entre ces énormes pierres qui pèsent des dizaines voire, pour quelques-unes, des centaines de tonnes. On trouve aussi des rocs taillés comme des autels et des souterrains qui n’étaient peut-être que des conduites d’eau. De toute façon le génie des bâtisseurs incas s’exprime dans toute sa puissance. Et de là-haut quelle vue sur Cuzco !

 

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Cuzco où pour finir nous avons choisi de voir le musée des arts précolombiens ( entendre :d’avant Christophe Colomb) Un régal ! Peu de pièces, mais d’une qualité exceptionnelle. Ici les Incas font moins bonne figure devant l’incontestable talent de leurs devanciers dans le travail de la céramique, du bois, de l’argent…et même des coquillages !

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 15:27

Cuzco (9 et 10 janvier)

 

 

Cuzco est incontestablement une belle ville  avec ses places fleuries, ses églises et ses monastères, ses patios et ses ruelles avec leurs maisons à balcons et leurs soubassements d’anciens murs incas (ruelles très agréables quand il ne s’agit pas d’y passer avec un camping car.)

 

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                                                                                 La fameuse pierre aux 12 angles

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On y trouve bien sûr foule de touristes, dont beaucoup de Français, et d’excellents restaurants. Bernard s’y est décidé à goûter le cochon d’Inde rôti, un plat typique. Mouais…sans plus. Histoire seulement d’emboucher un « cuy », nom de l’animal en langue locale. Du point de vue gastronomique, il y a quand même mieux : ceviche de pejerrey (salade de perche au citron vert) par exemple ou médaillons d’alpaca.

 

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Quant aux monuments, il y a bien sûr tout ce qui est architecture religieuse et bien sûr les peintures de la célèbre école de Cuzco. Deux jours ne suffiront pas pour toutes ces visites dont nous passons le détail. Nous allons devoir faire l’impasse sur certains musées, dommage !

 

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A part ça, nous commençons à nous familiariser avec la ville que nous avons d’ailleurs retraversé avec notre camping car, sans aucun problème cette fois, pour aller remplir notre bouteille de gaz dans une usine de la banlieue. Nous en avons profité pour changer l’huile et les filtres du véhicule, faire un plein de gas-oil( un peu moins cher que chez nous) et nous ravitailler pour les jours à venir.

Nous avons aussi eu le plaisir de retrouver à Quintalala Maurice et Evelyne Carette, un couple du Pas-de-Calais que nous avions rencontré lors de notre retour à La Paz et qui suit  la même route que nous. Sympathiques apéritifs et échanges en perspective !

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 03:28

SUR LA ROUTE DE CUZCO (7 et 8 janvier)

De Sillustani, nous pensions arriver le soir à Cuzco mais nous n’imaginions pas trouver autant de  choses à voir sur le parcours.

 

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                  Il faut beaucoup de patience et de vigilance dans la traversée des villes, ici à Juliaca!

                        

Et d’abord, à tout seigneur tout honneur, le magnifique temple de Viracocha à Raquchi.A l’origine, Viracocha était le grand dieu des Incas avant de céder la première place dans leur mythologie au dieu du soleil, Inti. Le monument imposant qu’on lui a dressé est entouré d’un ensemble d’habitations et d’entrepôts, le tout se situant sur un axe essentiel, le chemin de l’Inca, entre Callao et Cuzco. Etonnant que ce site ne suscite pas plus d’intérêt…En tout cas, nous y avons passé plus de temps que prévu de sorte que nous avons dû nous arrêter pour la nuit à 30 km de notre destination.

 

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Il tombait des cordes et la visibilité s’était considérablement réduite mais Gisèle nous a dégoté un gentil point de chute, sur la place d’Andahuaylillas, juste à côté d’une extraordinaire église baroque, la « Chapelle sixtine des Amériques » selon certains. Tout, du sol au plafond, y est ornement et parure, fresques, dorures, rétables et tableaux. Nous sommes restés ébahis devant une tellle magnificence s’agissant d’une église de village. Du coup, le lendemain, nous sommes allés en voir une autre, à 2 km de là, à Huaro. Plus modeste, plus endommagée, celle-ci n’en recèle pas moins, elle aussi, des trésors.

 

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 De découvertes en découvertes nous sommes arrivés à Cuzco en début d’après-midi, non sans nous être encore attardés à Tipon pour admirer une merveille de complexe hydraulique édifié par les Incas avec tout un système de terrasses, de fontaines et de conduites souterraines, pour acheminer les eaux des montagnes voisines.  

 

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            Excusez-nous pour la qualité des photos; il tombait des cordes!    


Et nous voici donc à Cuzco mais ce la n’aura pas été sans mal. Pire que Potosi ! Pire que La Paz ! Cuzco nous aura coûté trois heures de tours et détours dans un labyrinthe de rues barrées et de ruelles en pente pas assez larges pour que nous y passions  ou se terminant par des escaliers. Ne pouvant nous fier à notre GPS, nous avons fini par nous en sortir et atteindre notre but en demandant à chaque coin de rue aux passants et aux agents de nous indiquer la route à suivre.

 

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Hélas ! parvenus au camping Quintalala, sur les hauteurs de la ville, nous avons dû nous installer à l’extérieur car la pelouse où se posent habituellement les camping cars avait été tranformée en éponge par les dernières averses (depuis 10 jours nous n’avons pas connu de jours sans pluie).Après une tentative périlleuse et infructueuse pour y accéder , nous avons renoncé, crainte de nous embourber. Nous bénéficions cependant de tous les services du camping ce qui est important et  va nous permettre de partir à la découverte de Cuzco sans soucis.

 

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                                                                           Devant l'entrée du camping!

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 16:19

AMANTANI (6 janvier) 

 

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                                            Coiffe de Capachica

La péninsule de Capachica  nous permet en effet de nous rapprocher par terre de l’île d’Amantani, île beaucoup plus authentique que les Uros et où nous envisageons de passer la journée. Elle forme à elle seule un petit territoire bien défini ce qu’illustre la forme particulière des coiffes des femmes. Idem sur Amantani que nous atteindrons après une bonne heure de barque à moteur en compagnie d’îliens et d’îliennes, l’une d’elle nous proposant de venir manger chez elle quand nous aurons fait  notre pèlerinage aux sanctuaires de la Pachamama et du Pachatata là-haut sur la montagne, aux flancs de laquelle s’étagent les maisons aux toits de tuiles . Nous aurons aussi l’occasion, en nous y rendant, d’assister à un conseil de village réunissant la population et les édiles locaux sur la place principale.

 

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                                                         Le conseil du village

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            Ile couverte de terrasses et de cultures ( beaucoup de pommes de terre )

 

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                                                    Le temple de Pachatata

 

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                                                        Et notre hôtesse...

Par contre, le soir, grosse peur : à la nuit tombée, sur le parking de Sillustani où nous sommes revenus dormir et qu’ont apparemment déserté  les gardiens, alors que la pluie tombe à verse et que les chiens aboient à tue-tête, nous entendons soudain comme un frôlement puis un tapotement à la porte du camping car. Bernard entrebâille celle-ci , une tête s’encadre dans l’ouverture. « Es para visitar… » Visiter le camping car à cette heure, un inconnu  !Bernard claque la porte au nez du visiteur et la verrouille. Il s’avèrera le lendemain que celui-ci n’était autre que le brave veilleur de nuit du parking dont nous ignorions bien sûr l’existence. Après quelques explications, nous arriverons à dissiper le malentendu et  c’est lui qui nous offrira de visiter le petit musée archéologique dont il est aussi le gardien .

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 15:39

SILLUSTANI (5 janvier)

 

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Nous avons quitté définitivement Puno pour nous diriger à 35 km au nord-est  vers la presqu’île de Sillustani sur le lac Umayo .En chemin, alors que nous nous arrêtons pour photographier des taureaux en céramique couronnant le porche et  le toit d’une ferme, nous voyons apparaître le maître des lieux qui, après nous avoir expliqué que ce sont  des représentations d’animaux  qui portent chance, nous invite à venir jeter un coup d’œil chez lui. Le dénommé Téofilo va donc nous faire visiter sa cour et sa maison, une seule pièce aux murs d’ adobe (torchis) où le lit familial pour quatre voisine avec un joug et une araire. Il va ensuite nous mimer avec maestria quelques-uns des travaux des champs qu’il pratique encore avec les outils traditionnels et nous illustrer avec naturel et force détails  son existence de paysan de l’altiplano. On ne pouvait rêver démonstration plus authentique.

 

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                                                  Teofilo et sa femme Julia

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          Bêche de l'altiplano                                                  Potion contre le mal de dos!                            

Après cet arrêt non prévu mais très riche d’enseignements, nous nous rendons sur le site de Sillustani. Des chullpas (tombes collectives en formes de tours) de toutes les époques s’y dressent un peu partout sur les hauteurs, les plus élevées et les plus remarquables par le travail et l’agencement des pierres étant celles construites  par les incas.

 

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Mais sur le site même une surprise nous attend encore : un groupe folklorique de Puno exécute au milieu des  chullpas et devant les caméras les danses qui seront présentées lors de la fête de la Virgen de la Candelaria (traduisez « chandeleur ») en février. Nous allons ainsi pouvoir assister au spectacle  dans un décor de rêve et approfondir notre  connaissance des coutumes locales et notamment des danses où le masque et le déguisement jouent un rôle important et souvent parodient les relations entre les indigènes et les Espagnols à l’époque coloniale.

 

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Il nous faut maintenant nous dépêcher de gagner la péninsule de Capachica , toujours sur le lac Titicaca, où nous comptons bivouaquer .

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 13:57

 

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ENTREE AU PEROU. JUNI-PUNO  (les 2 et 3 janvier)

Voilà : nous avons gagné le Pérou mais non sans mal à cause d’ un policier bolivien et d’ un douanier péruvien aussi véreux l’un que l’autre et qui auraient  bien voulu  monnayer notre passage de frontière. Nous stationnons maintenant à Puno, dans la cour d’un hôtel grand luxe, Las Posadas del Inca, où nous disposons de toutes les commodités. Nettement mieux qu’à l’hôtel Gloria de Copacabana  où, il faut bien dire, nous avons eu un nouvel an peu folichon excepté les feux d’artifice sur le Titicaca.

Avant d’arriver à Puno, notre passion pour l’art religieux (c’est Bernard qui parle !) nous a conduits à Juli où nous avons pu admirer une fois de plus les productions du style baroque colonial avec notamment ses ornementations de pierre qui mêlent motifs végétaux et animaux, créatures fantastiques et références  à la culture locale.                                               P1100553--Copier-.JPG  P1100582 (Copier)

 

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La cathédrale de Puno n’a d’ailleurs rien à envier aux églises de Juli dans ce domaine. Elle représente, avec quelques vieilles demeures de la Plaza de Armas (la place centrale) ,l’un des rares attraits de la ville pour ce qui est des monuments. Par contre nous avons pris beaucoup de plaisir à nous déplacer dans  ces étranges engins motorisés, aux lignes parfois futuristes,  qui sillonnent la ville et à découvrir les richesses du Marché Central : il y a longtemps que nous n’avions rencontré un  tel choix !

 

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Cependant l’intérêt de Puno tient surtout à son port d’où partent les bateaux pour les îles Uros ,ces îles flottantes dont les images ont fait le tour du monde. Pour cette visite, nous avons eu beaucoup de chance avec les moyens de transport : dès notre sortie de l’hôtel, nous tombons sur un taxi qui nous conduit au port pour 4 soles ( 1 euro ). Là, nous prenons nos billets pour les îles Uros en même temps que 6 autres jeunes français. Il est 10 h. Une demi-heure de navigation sur une lancha un peu poussive et nous débarquons sur l’île Rio Willy où nous sommes accueillis par des chants ( dont un " gentille alouette " en notre honneur ! ). On s’aperçoit bien vite que tout est rodé pour le touriste. On nous explique la fabrication des îles faites de roseaux ( totoras ) et le mode de vie de leurs habitants ; ils seraient 2300 ( surtout des Aymaras ) à y vivre. Nous achetons un peu de leur artisanat puis nous montons à bord d’une belle embarcation également en totora pour nous rendre sur un île voisine (il y en a une soixantaine . Il est midi. Bien vu ! En effet, sur cette île,un mouchoir de poche, il n’y a qu'un restaurant et des vendeuses d’artisanat. Or, nous avons une heure devant nous. Que faire sinon manger :une truite à la plancha pour Bernard et un ceviche de truite pour Gisèle.On a un peu l'impression d'être pris en otage. Reste que nous garderons un bon souvenir de cette excursion car il faut admettre que le dépaysement est total dans cet univers d’eau et de roseaux où est venue se nicher une véritable civilisation aquatique. Dommage que ces "enfants du marais" soient devenus presque totalement dépendants du tourisme.

 

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Et pour finir, nous aurons aussi visité la canonnière Yavari, amarrée juste à côté de l'hôtel. Ce navire construit au XIXème siècle et qui n'a jamais canonné, fonctionnait à l'époque avec de la crotte de lama séchée. Aujourd'hui, il impressionne encore par ses cuivres et ses machines. On dit qu'il devrait bientôt naviguer à nouveau sur le lac Titicaca. 

 

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  • : Vers de nouveaux horizons...
  • : Nous en avons rêvé longtemps.L'heure est venue de concrétiser ce rêve .Après avoir parcouru l' Europe avec notre camping car,il est temps de partir à la découverte d'autres continents, à commencer par l'Amérique. Mais nous ne voudrions pas être seuls à faire ce beau voyage.Ce blog est une invitation, pour tous ceux que nous aimons et connaissons, à y participer. Tous les amateurs de dépaysements sont bien sûr les bienvenus à nos côtés .
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