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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 22:17

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ISLA NEGRA

Et c’est reparti ! Après avoir contourné Santiago par le sud et déjeûné d’une soupe de haricots et de quatre rondelles de tomate (nous nous sommes sans aucun doute mal fait  comprendre de l’aubergiste !), nous atteignons Isla Negra, au sud de Valparaiso.

 On y visite la maison du poète Pablo Neruda. Difficile pour nous de ne pas la rapprocher de celle de Dali à Cadaquès, l’excentricité et la mégalomanie en moins. Même cadre marin avec l’Océan Pacifique qui vient battre les rochers à ses pieds et s’invite dans chaque pièce du bâtiment par de grandes baies vitrées, ; même impression de maison-gigogne obéissant à la fantaisie de son propriétaire d’où des ruptures de continuité, des décrochements, des raccordements inattendus ; même univers de collectionneur : figures de proue, masques, bouteilles, coquillages, papillons, pipes, cravates, étriers… j’en passe… j’en passe …(un peu étouffant, quand même, ce côté musée !)

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L’extérieur ne paie pas de mine mais reflète aussi à sa manière la fantaisie du poète : maison-roulotte, tour de pierre , cabane d’indien mapuche, campanile, barque…et locomotive !

Pablo Neruda a construit là, au fil des années,  l’univers marin  d’un grand enfant rêveur qui connaissait l’art de voyager sans bouger mais en s’entourant d’objets évocateurs. Elle est, à elle seule, tout un poème.

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Il continue à y vivre par-delà la mort non seulement parce qu’il y est enterré avec son épouse face à l’Océan mais aussi parce que tout, dans cette maison, parle de lui.

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Oui, bon, je sais bien : cela sent son prof de français ! Eh bien, restons en là. Allez, hissez haut les voiles et en route maintenant pour Valparaiso !

P.S de Gisèle : Pablo Neruda valait bien ça!

 

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 21:56

Du 30 Janvier au 3 Février

A 30 kilomètres de la capitale chilienne, ne voulant pas affronter la circulation folle, la foule et le bruit de Santiago, nous avons bifurqué à l’est, direction le canyon du Rio Maïpo et nous nous arrêtons à San Alfonso, sous les noyers du camping de Manuella et Leopoldo, un couple très sympathique qui de plus parle français .Ils étaient bibliothécaires et ont vécu en Europe et à Alger.

Comme à chaque pause, nous allons consacrer les deux premiers jours au nettoyage et à l’entretien de la " casa rodante" ( eh, oui, il faut la bichonner si on veut qu’elle tienne ! ), à la lessive et à l’informatique ( mails et blog ).Nous n’avons pas le temps de nous ennuyer ni même de profiter vraiment de la piscine qui se trouve à quelques mètres.

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Le troisième jour, Manuella nous propose très gentiment de nous emmener à Santiago ( à 43 kms ) avec sa voiture. Nous partons très tôt, ce qui nous permet de faire l’ouverture ( donc pas de queue ) du funiculaire du Cerro Cristobal d’où nous avons une très belle vue des multiples immeubles dont certains flambant neufs, de Santiago. Au loin, nous devinons les sommets des Andes dans la brume.

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Nous allons ensuite à la Plaza de Armas entourée des bâtiments de la Municipalité, du Musée Historique et de la très belle cathédrale. Les anciennes Galeries, la Casa Colorada, la basilique de la Merced puis la Moneda, palais du Gouvernement, nous retiennent un moment.

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Ensuite, c’est dans le quartier des affaires où rivalisent les tours les plus hautes et les plus belles que nous aurons beaucoup de plaisir à retrouver Gonzalo, un ancien camarade d’études chilien d’Hélène. Le temps passe vraiment trop vite , il est déjà l’heure de reprendre le métro pour rejoindre Manuella et regagner San Alfonso.

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Mais la journée ne s’arrête pas là. Manuella est aussi une passionnée d’astronomie et elle a installé sur son camping un petit observatoire où nous allons jusqu’à minuit découvrir sous divers angles le ciel de l’hémisphère Sud : la lune, Jupiter, Cirius, Orion , des milliers d’étoiles… Merveilleux avant de s’endormir ! Nous garderons donc de cette étape un excellent souvenir : des hôtes très accueillants et Santiago , une capitale moderne et vivante ,sans doute agréable à vivre.

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 19:37

EN ROUTE VERS SANTIAGO

Du 27 au 30 janvier

Nous quittons Chiloé non sans avoir visité la belle cathédrale en bois de Castro, la capitale de l’île,et nous amorçons la remontée vers Santiago.

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A partir de Puerto Montt, le rythme s’accélère : la route se transforme en autoroute et notre camping-car se sent pousser des ailes . Mais gare : la Panaméricaine chilienne ne ressemble pas tout à fait aux autoroutes de chez nous :on y croise des cyclistes commes des moissonneuses-batteuses, les bus peuvent s’y arrêter brusquement sur la voie de droite pour y prendre un client, on peut y faire ses courses tout le long de la chaussée d’où là encore des arrêts intempestifs, pis encore : beaucoup de gens la traversent…pour aller de l’autre côté (évidemment !)

Cela finit par être usant, c’est pourquoi nous ne ferons pas le parcours d’une traite, d’autant qu’à droite et à gauche de ce ruban de béton ou de macadam  les destinations pittoresques ne manquent pas.

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Nous allons ainsi jusqu’au volcan Villarica , hélas par un temps pluvieux ce qui gâchera un peu le plaisir, puis, pour changer, nous gagnons Valdivia où nous nous ravitaillons au pittoresque marché après une agréable nuit sur le Pacifique.Il y avait longtemps que nous n'avions vu de tels étals !

Mais notre meilleur souvenir nous viendra sans doute de notre halte au parc Malalcahuello-Nalcas qui abrite, au milieu d’une forêt peuplée d’araucarias, un autre volcan qui a de la gueule, le Lonquimay. Une fois de plus, grâce à l’obligeance d’un jeune gardien, nous pouvons passer la soirée devant une carte-postale de rêve avant de faire une agréable randonnée le lendemain matin au milieu des paysages volcaniques.

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 A noter que les Chiliens entretiennent avec tous ces volcans, pourtant redoutables car pour la plupart actifs, une relation de familiarité. Ils y installent très souvent des stations de ski et les sillonnent en 4x4 et à moto comme si de rien n’était. 

P.S Pas de photos de la Panam, la tension était trop grande pour sortir l'appareil !

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 19:15

L’ILE DE CHILOE

 

Du 23 au 26 janvier

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Encore un bout du monde qui valait le détour. Au Chili, ils sont innombrables…mais pas toujours accessibles. Pour Chiloé, on s’y rend en ferry en traversant le canal de Chacao peu après Puerto Montt.

L’île en elle-même offre des paysages assez ordinaires après tout ce que nous avons vu, pourtant très vite on s’attache. Il suffit d’un camping au bord de falaises fleuries et plantées de palmiers donnant sur le Pacifique, d’une promenade dans les rues d’un village de pêcheurs en fête ou d’un bon curanto,  sorte de potée marine, dégusté sur le port d’ Ancud.

Chiloé sait cultiver sa singularité avec ses maisons de bardeaux,  certaines sur pilotis ,ses églises de bois d’un style très particulier qui leur vaut d’être classées au patrimoine de l’Unesco, et toute une mythologie d’avant l’arrivée du christianisme avec des personnages fantastiques autant que savoureux…Ajoutez à cela une remarquable cuisine locale à base de poissons, de fruits de mer et de pommes de terre  …Pas de doute, on se sent bien dans ce coin de terre où les gens ont su conserver leurs traditions.

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 23:02

LA REGION DES LACS ET DES VOLCANS CHILIENS

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Après une petite grimpette à Aguas Calientes pour tenter d’apercevoir le Puyehue, nous allons nous ravitailler à Entre Lagos mais nous ne trouvons pas d’endroit où stationner dans de bonnes conditions, nous continuons donc jusqu’à la ville d’ Osorno puis jusqu’à Puerto Octay, sur le lac Llanquihué, où nous arrivons de nuit dans un camping bruyant et pas trop reluisant, mais nous n’avons pas le choix et il faudra attendre que les chiens finissent d’aboyer pour pouvoir prendre un peu de repos.

Le lendemain, au réveil, nous découvrons une petite bourgade germanique avec architecture à l’allemande, inscriptions en lettres gothiques et restaurants proposant küchens et strudels. Ici ce sont les colons venus d’outre-Rhin (si l’on peut dire !) qui ont nettement marqué toute la région de leur empreinte : cette influence se retrouve d’ailleurs partout dans le sud du Chili.

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      Tout ce côté du lac avec ses collines, ses prés, ses vaches et au loin les montagnes pourrait faire penser aux bords du lac de Constance n’était la présence fascinante des volcans qui se dressent tout là-bas, majestueux sous leur couronne de neiges et de glaces.

Nous nous dirigeons donc vers ceux-ci et plus précisément vers le plus magnifique, le volcan Osorno. On y monte par une route très pentue. Un télésiège nous  permettra ensuite d’aller jeter un coup d’œil à un ou deux des quarante cratères qui entourent le sommet et d’où sont toujours parties les éruptions. Mais le meilleur reste à venir : nous allons pouvoir rester là pour la nuit et donc l’admirer à loisir en bénéficiant en plus de la vue sublime sur le lac Llanquihué, une chaîne de montagnes et un autre volcan, le plus actif en ce moment, le Calbuco. Tout cela avec un coucher de soleil…je ne vous dis pas !

Dormir au-dessus d'un lac et entre deux volcans , c'était magique. Je précise aussi que les photos ne sont pas retravaillées; couleurs réelles. (Gisèle )

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 01:09

 

Après Puerto Cisnes la piste reprend toujours aussi difficile , tantôt caillouteuse, tantôt de sable mouillé, tantôt de tôle ondulée, s’ouvrant péniblement une voie à travers la forêt. Notre brave camping-car souffre et nous avec lui. Cependant le temps s’est remis au beau et, quand nous arrivons au Parc Queulat, qui s’annonce comme un bain de verdure, le ciel est d’un bleu d’azur. Génial pour une montée au Glacier Suspendu ! On y grimpe  par un sentier ouvert à la machette à travers la « selva valdiviana », une forêt vierge de zone humide où croissent en abondance d’énormes touffes de bambous, de rhubarbes et de fougères géantes ainsi que toutes sortes de mousses, de lichens, de plantes épiphytes dont d’insaisissables colibris viennent siroter les fleurs. Et au bout du chemin, splendide, le Ventisquero Colgante !

La suite du parcours jusqu’à la frontière argentine sera moins dépaysante mais tout aussi pittoresque avec ses paysages alpestres où il arrive de croiser des attelages à l’ancienne. 

 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 16:52

 

PUERTO CISNES

 

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10 et 11 janvier

Nous y avons passé deux jours très agréables à attendre que le temps se remette au beau : nous ne voulions pas manquer les paysages à venir et nous avons été tout de suite séduits par ce village de pêcheurs  situé au fond d’un fjord au pied des montagnes.

Tout y est coloré : le bord de mer, les bateaux, la plupart des maisons aux murs de bardeaux, jusqu’au cimetière, jusqu’à la face rouge des vautours qui fréquentent la plage.

Nous étions stationnés sur la Costanera et nous voyions se découper au loin l’île Magdalena et son volcan, un joli point de vue notamment à la tombée de la nuit.

 

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Les gens ici sont très accueillants, tout le monde nous salue au passage. On y mange de délicieux petits poissons, les puyés. On peut aussi  y être invités comme ça, sans manières, à venir prendre le maté. C’est du moins ce qui nous est arrivé : alors que nous nous promenions, Marisol, une aimable jeune femme, s’est arrêtée et nous a pris à bord de son 4x4 pour nous emmener dans la maison où elle vit avec ses enfants. Nous avons eu droit à un véritable lunch accompagné de pain chaud cuit directement sur le poêle à bois. Nous avons cru comprendre qu’elle travaillait dans le secteur de la pêche ou de l’élevage du saumon et que notre présence lui permettait de se changer un peu les idées.

Puerto Cisnes restera pour nous une halte bien sympathique et reposante malgré le ciel menaçant. On y serait bien resté jusqu’à la Fête du Poisson Frit qui aura lieu fin janvier !

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 20:59

 


10 et 11 janvier

 

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La pluie ne s’est pas arrêtée à Puerto Tranquillo, elle nous a poursuivi le long de la Carretera Austral jusqu’à Villa Cerro Castillo puis Coyahique, Puerto Aysen, Puerto Chacabuco et nous voici maintenant à Puerto Cisnes sous des trombes d’eau.

Cela a rendu d’autant plus difficile la piste jusqu’à Villa Cerro Castillo, mais heureusement le reste était bétonné. L’employé d’un supermarché s’étonne que nous nous étonnions de ce déluge…et surtout que nous venions en vacances dans un coin pareil !Il est vrai que de ce  côté-ci (celui de l’Océan Pacifique), il tombe jusqu’à 4000 mm/an, d’où un contraste saisissant avec les pampas arides de l’Argentine que nous venons de quitter.

 Ici le vert domine, vert des prés et surtout vert sombre des forêts qui escaladent les monts les plus abrupts, des forêts aux arbres immenses et aux sous-bois quasi impénétrables. L’eau aussi est partout sous toutes les formes, torrents, cascades, lacs, fjords.

 C’est souvent au fond de ceux-ci que se trouvent les agglomérations, lesquelles ne manquent pas de charme malgré les conditions climatiques qui nous empêchent d’en apprécier le cadre : les maisons sont coquettes, les îles et péninsules que l’on devine ont un charme flou et l’on se prend à rêver de croisières parmi cet enchevêtrement de terres disséminées sur l’Océan.

Mais bon ! il pleut beaucoup, on ne voit pas grand-chose , il y a des travaux sur la route et en plus notre batterie nous lâche, par chance dans une station-service où nous voulions prendre…de l’eau ! Il nous faudra en changer, retourner à Coyhaique faire vérifier l’alternateur( pas de garagiste ouvert ici) avant d’atteindre enfin le havre de paix de Puerto Cisnes. 

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 20:21

 

 

 

EN ROUTE POUR LA CARRETERA AUSTRAL 


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Du 7 au 9 janvier

Et nous voilà repartis vers le Chili. Cette fois on passe police et douane comme une lettre à la poste  mais c’est pour buter encore sur le service phytosanitaire qui nous déleste de cacahuètes grillées, de noix et de fromage, produits qui étaient passés sans encombres en Terre de Feu. C’est râlant mais nous faisons contre mauvaise fortune bon cœur.

Il vaut mieux car les déboires ne sont pas finis : le seul guichet automatique de Chile Chico, après la frontière, ne fonctionne pas, donc impossible de se réapprovisionner en monnaie chilienne ; puis, un peu plus tard, Bernard trouve moyen de se planter sur une partie de la piste en travaux et il faudra qu’un engin nous tracte ( dans la bonne humeur ) pour sortir de cette situation difficile.

Mais il fait toujours beau et le paysage est tel que nous relativisons ces aléas du parcours pour nous enchanter du panorama sur le lac Général Carrera (le prolongement chilien du lac argentin Buenos-Aires) avec en toile de fond les neiges éternelles de la Cordillère des Andes.

 

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Nous passerons la nuit à Puerto Guadal, charmant village au fond d’une baie, avant d’accéder à la fameuse Ruta 7 ou Carretera Austral laquelle, à 20-30 kilomètres à l’heure il est vrai, ne paraît pas plus éprouvante que d’autres pistes . Elle est même plus verte et plus fleurie- églantiers, fuchsias, lupins, digitales ,etc - que les routes que nous avons pratiquées ces derniers temps et elle nous emmènerait tranquillement jusqu’à Puerto… Tranquillo (sic) de l’autre côté du lac, si nous n’avions la mauvaise idée, juste avant d’y arriver, de bifurquer sur un sentier en pente, censé mener à un départ de bateau pour la visite de « la Cathédrale et les Chapelles de Marbre », des sortes de grottes marines que l’eau et le vent ont creusées dans d’anciennes laves. Malheureusement ce sentier descend à pic, ce que nous ne réalisons qu’après nous y être engagés, et quand s’offrira la seule possibilité de faire demi-tour, il sera trop tard : plus moyen de remonter ! Au secours ! Au secours ! Il faudra effectivement l’aide d’un 4x4 cette fois pour nous sortir de là et ce n’est que quelques heures plus tard que nous pourrons nous rendre en barque à moteur à la Cathédrale de Marbre d’où nous reviendrons heureux mais transis, la pluie s’étant mise à tomber et la température à chuter. Nous dormons donc à Puerto Tranquillo.

 

 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 18:26

PARC DES VOLCANS


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(Du 26 au 29 décembre)             

Derniers regards sur Ushuaia et le Canal Beagle puis en route pour la frontière chilienne de San Sebastian où, hélas ! nous attend une longue queue… et une mauvaise surprise : on nous sucre notre jambon cru et nos tranches de salami. Mince alors !

 

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Mais la journée n’est pas finie : juste après l’entrée au Parc des Volcans de Pali Aike, Gisèle descend du camping-car pour prendre en photo un skunk mais le vent, le redoutable vent patagonien qui ne nous lâche plus, s’engouffre dans la cabine et nous rafle notre carte Michelin qui s’envole, vole, vole…Gisèle et deux lièvres lui courent après mais aucun ne parvient à la rattraper !

Nous l’avons désespérément recherchée le jour suivant, jusqu’au fond des cratères, des maars et des grottes, sur des kilomètres de champs de lave, mais en vain ! (encore une rude marche , à lutter contre ce maudit vent , mais récompensée par des paysages            fantastiques  ).

 

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Présentation

  • : Vers de nouveaux horizons...
  • : Nous en avons rêvé longtemps.L'heure est venue de concrétiser ce rêve .Après avoir parcouru l' Europe avec notre camping car,il est temps de partir à la découverte d'autres continents, à commencer par l'Amérique. Mais nous ne voudrions pas être seuls à faire ce beau voyage.Ce blog est une invitation, pour tous ceux que nous aimons et connaissons, à y participer. Tous les amateurs de dépaysements sont bien sûr les bienvenus à nos côtés .
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